Le soleil du 25 fevrier 2008 ( spoiler concert )
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Le soleil du 25 fevrier 2008 ( spoiler concert )
Hello,
Un joli article qui relate le concert d'hier au soir a Quebec
''''''''''''Sur le divan d'Isabelle Boulay
C'est agréable de penser qu'Isabelle Boulay a offert dimanche soir, dans l'intimité de la salle Albert-Rousseau, le même spectacle qu'elle présentera bientôt à l'Olympia de Paris.
En fait, difficile de croire que ce sera exactement le même. Durant les deux heures de sa prestation sans entracte, la chanteuse a réussi à créer un remarquable sentiment de proximité qu'on imagine mal dans une énorme salle.
Pour s'en convaincre, il fallait la voir assise sur un long divan rose avec ses six excellents musiciens en chemise blanche, entonnant Lui, une chanson de son précédent album country dédiée à son père, comme si elle nous accueillait dans son salon.
Cette proximité, Isabelle Boulay semble en avoir fait le pilier de son spectacle intitulé Ta route est ma route. Parfois, a-t-elle candidement expliqué au public en parlant d'elle et de ses musiciens, les gens ont l'impression qu'on vit dans «l'extraordinaire de la vie», mais dans le fond, «on est juste sur des chemins parallèles. (...) On cherche tous la même chose».
La Gaspésienne a ouvert son concert a capella<$>, laissant couler sa voix puissante et limpide avant qu'on entende les premières notes de Simplement tout. Vêtue d'une élégante et brillante robe signée Christian Lacroix, Isabelle Boulay a invité la salle à entrer dans sa «boîte musique», qui comportait à la fois des pièces de son nouveau disque Nos lendemains, de De retour à la source, son album country, et de ses nombreux succès.
Mais de tous ces albums, c'est son album country qui semblait avoir la plus forte empreinte. Non pas que les chansons de De retour à la source dominaient en nombre, mais parce qu'on sentait leur influence dans la presque totalité du spectacle, notamment par la présence assumée de la pedal steel guitar et de la mandoline.
En entrevue, Isabelle Boulay disait que l'album country lui avait permis de dépouiller sa voix. Peut-être à la déception des amateurs de «chanteuses à voix», Isabelle Boulay n'a pas semblé «pousser» ses cordes vocales. Son chant était doux et détendu, particulièrement joli sur sa réinterprétation de Coucouroucoucou et sur Nos lendemains.
À la moitié du spectacle, Isabelle Boulay s'est retirée derrière le rideau. Ses trois guitaristes se sont rejoints au centre de la scène et ont fait résonner leurs guitares jusqu'à ce qu'elle revienne, vêtue d'un pantalon et d'un veston! Ceux qui pensaient que le spectacle continuerait à flotter sur une brise légère ont dû se raviser quand elle a chanté Déjeuner en paix. Trimballant son micro de l'avant à l'arrière de la scène pendant que ses guitaristes se déchaînaient sur les côtés, Isabelle Boulay avait presque l'air d'une rockeuse.
Entre les chansons, la Gaspésienne était étonnamment drôle. Elle nous a raconté qu'elle avait collé une affiche de Roger Giguère sur le mur de sa chambre et qu'elle l'embrassait avant de faire sa prière. Et elle s'est gentiment moquée de son plus jeune musicien, lui posant des questions comme s'il participait à un concours pour enfant.
Signée Yves Desgagnés, la mise en scène ajoutait à la fois de la chaleur et du raffinement au spectacle. Derrière le rideau rouge tiré en arche, se dévoilaient de jolies images de nuages et d'arbres, rehaussées par le subtil éclairage. L'idée d'installer un long divan rose, qu'on a vu la première fois pendant la chanson Vouloir t'aimer, écrite par Laurence Jalbert, était tout aussi charmante. Et, encore une fois, relevait la plaisante intimité qui se dégageait du spectacle.
Bref, on n'a rien à envier aux Parisiens.''''''''''''
Un joli article qui relate le concert d'hier au soir a Quebec
''''''''''''Sur le divan d'Isabelle Boulay
C'est agréable de penser qu'Isabelle Boulay a offert dimanche soir, dans l'intimité de la salle Albert-Rousseau, le même spectacle qu'elle présentera bientôt à l'Olympia de Paris.
En fait, difficile de croire que ce sera exactement le même. Durant les deux heures de sa prestation sans entracte, la chanteuse a réussi à créer un remarquable sentiment de proximité qu'on imagine mal dans une énorme salle.
Pour s'en convaincre, il fallait la voir assise sur un long divan rose avec ses six excellents musiciens en chemise blanche, entonnant Lui, une chanson de son précédent album country dédiée à son père, comme si elle nous accueillait dans son salon.
Cette proximité, Isabelle Boulay semble en avoir fait le pilier de son spectacle intitulé Ta route est ma route. Parfois, a-t-elle candidement expliqué au public en parlant d'elle et de ses musiciens, les gens ont l'impression qu'on vit dans «l'extraordinaire de la vie», mais dans le fond, «on est juste sur des chemins parallèles. (...) On cherche tous la même chose».
La Gaspésienne a ouvert son concert a capella<$>, laissant couler sa voix puissante et limpide avant qu'on entende les premières notes de Simplement tout. Vêtue d'une élégante et brillante robe signée Christian Lacroix, Isabelle Boulay a invité la salle à entrer dans sa «boîte musique», qui comportait à la fois des pièces de son nouveau disque Nos lendemains, de De retour à la source, son album country, et de ses nombreux succès.
Mais de tous ces albums, c'est son album country qui semblait avoir la plus forte empreinte. Non pas que les chansons de De retour à la source dominaient en nombre, mais parce qu'on sentait leur influence dans la presque totalité du spectacle, notamment par la présence assumée de la pedal steel guitar et de la mandoline.
En entrevue, Isabelle Boulay disait que l'album country lui avait permis de dépouiller sa voix. Peut-être à la déception des amateurs de «chanteuses à voix», Isabelle Boulay n'a pas semblé «pousser» ses cordes vocales. Son chant était doux et détendu, particulièrement joli sur sa réinterprétation de Coucouroucoucou et sur Nos lendemains.
À la moitié du spectacle, Isabelle Boulay s'est retirée derrière le rideau. Ses trois guitaristes se sont rejoints au centre de la scène et ont fait résonner leurs guitares jusqu'à ce qu'elle revienne, vêtue d'un pantalon et d'un veston! Ceux qui pensaient que le spectacle continuerait à flotter sur une brise légère ont dû se raviser quand elle a chanté Déjeuner en paix. Trimballant son micro de l'avant à l'arrière de la scène pendant que ses guitaristes se déchaînaient sur les côtés, Isabelle Boulay avait presque l'air d'une rockeuse.
Entre les chansons, la Gaspésienne était étonnamment drôle. Elle nous a raconté qu'elle avait collé une affiche de Roger Giguère sur le mur de sa chambre et qu'elle l'embrassait avant de faire sa prière. Et elle s'est gentiment moquée de son plus jeune musicien, lui posant des questions comme s'il participait à un concours pour enfant.
Signée Yves Desgagnés, la mise en scène ajoutait à la fois de la chaleur et du raffinement au spectacle. Derrière le rideau rouge tiré en arche, se dévoilaient de jolies images de nuages et d'arbres, rehaussées par le subtil éclairage. L'idée d'installer un long divan rose, qu'on a vu la première fois pendant la chanson Vouloir t'aimer, écrite par Laurence Jalbert, était tout aussi charmante. Et, encore une fois, relevait la plaisante intimité qui se dégageait du spectacle.
Bref, on n'a rien à envier aux Parisiens.''''''''''''
samantha- Saministratrice
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Date d'inscription : 20/04/2006
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