Le retour de miss francopholies (12 juin 2005)

http://www.cyberpresse.ca/article/20060612/CPARTS03/606120613/5020/CPARTS03

pour en savir davantage sur les deux cartes blanches...et profiter d'une jolie photo!!!

Le lundi 12 juin 2006


Pour son spectacle Complaintes et Ritournelles qu'elle présente ce soir et demain aux FrancoFolies, Isabelle Boulay a fait appel à des amis folk et country qui savent à la fois chanter et faire la fête.
Photo André Pichette, La Presse


Isabelle Boulay : le retour de Miss FrancoFolies

Marie-Christine Blais

La Presse


Exagéré, ce titre de Miss FrancoFolies? Pas du tout. Lorsque Isabelle Boulay montera sur la scène du théâtre Maisonneuve, ce soir et demain, pour y présenter son spectacle Complaintes et Ritournelles, ce seront les 17e et 18e fois, depuis sa première participationen 1991, qu'elle donnera un spectacle dans le cadre des FrancoFolies!

«Et dès les cinq premières chansons, explique Isabelle Boulay, j'emmène tout le monde au Manoir des Sapins, à Sainte-Félicité!» Le Manoir des Sapins, c'est un des bars de la Gaspésie où une petite Isabelle de 7, 8 ans allait chanter du country avec son «band». «Pour moi, le country, c'est la musique de la dignité et celle de l'humilité, c'est la musique qui accompagne le chagrin et celle que tu dois écouter pour renaître de tes cendres.»

Qu'on ne se méprenne pas: personne ne va brailler comme un veau ce soir et demain puisque la belle Isabelle a fait appel à des amis folk et country qui savent à la fois chanter et faire la fête. Seront donc aux deux soirées Steve Faulkner, Dany Bédar et Paul Daraîche («C'est mon Elvis Presley à moi», dit Isabelle), de même que Robert Dethiers, chanteur et percussionniste amérindien, et huit musiciens, dont Rick Haworth.

Se joindront à eux, ce soir, Mara Tremblay et Monsieur Mono, alias Éric Goulet («J'écoute son disque Pleurer la mer morte tout le temps, c'est magnifique»). Et mardi soir? Les invités seront Michel Rivard et Marie-Michèle Desrosiers. «Ce que je veux avec ce spectacle, dit Isabelle Boulay, c'est rallier les pionniers - mieux que ça, les ouvreurs de chemins en country - et la nouvelle génération!» Selon les chansons, Isabelle Boulay chantera en solo, en duo ou en trio, fera les choeurs ou écoutera chanter ses invités, tout simplement. «Être juste Isabelle», pour reprendre ses mots.

C'est visible à l'oeil nu: la chanteuse est excitée comme une puce sur un chat angora à l'idée de ce spectacle, qu'elle a conçu avec amour afin que les gens connaissent «les chansons que je chantais quand j'étais petite, celles que j'ai chantées dans les bars entre l'âge de 7 à 11 ans: L'hôtel et la boisson pour oublier, Un verre sur la table, À ma mère, que tout le monde appelle Perce les nuages...»

Et voilà notre Isabelle lancée sur Paul Daraîche, un des piliers de la fameuse famille Daraîche et auteur notamment de À ma mère: «Pour moi, Paul est un des plus grands songwriters du Québec. Mon cousin Stéphane, qui avait 11 ans, et moi qui en avais 9, on écoutait tout le temps À ma mère sur le pick-up.»

Un jour, je devais avoir 10 ans, mon band décide de me faire une surprise: mes musiciens m'amènent au Green Gable, à Métis-sur-Mer, et là, qui est devant moi, en spectacle? Paul Daraîche! Je n'en revenais pas. Écoute, je le regardais comme ma grand-mère regardait le pape (rires). Je me suis fait plaisir en interprétant sa chanson pendant ma tournée Mieux qu'ici bas, et elle marchait autant en France qu'ici. Il y a trois, quatre ans, Paul est allé visiter ma mère à Matane, voir où j'allais chanter quand j'étais petite alors qu'on ne s'était jamais rencontrés, lui et moi. Et il m'a écrit ensuite une chanson juste pour moi, une chanson sur mon père, qui s'appelle Lui. Un jour, je la chanterai en public.»

Ce jour, ce ne sera peut-être pas ce soir. Mais Isabelle, Paul et l'inestimable Steve Faulkner vont interpréter, à trois voix, Confidences, une autre chanson de Daraîche. Rien qu'à en parler, la chanteuse frissonne. «Moi, ce spectacle-là, ça me fait plaisir, je me sens comme quand ma mère invitait mes amis pour ma fête!»

Pendant le spectacle, miss Boulay aura aussi une pensée pour sa tante Adrienne: «C'était la soeur de mon père, une vieille fille, comme on disait alors, hémiplégique, que j'adorais. C'est elle qui m'a fait connaître et aimer le country. On écoutait ensemble l'émission de radio 800, avenue du Phare Ouest. Je ne le savais pas, mais elle avait dans le coeur un chagrin d'amour immense, dont elle n'a jamais parlé. Quand elle écoutait J'ai un amour qui ne veut pas mourir, elle finissait toujours par pleurer et même, parfois, par se mettre en colère au point de casser le disque! Elle allait le racheter pour le réécouter. Je pense qu'elle l'a acheté 15 fois, sans exagérer.»

Tante Adrienne est morte il y a deux ans. Mais grâce à elle, ce soir, sa nièce montera sur une grande scène avec, au coeur et dans la voix, un amour qui ne veut pas mourir. L'amour du folk et du country.

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COMPLAINTES ET RITOURNELLES d'Isabelle Boulay, ce soir et demain à la Place des Arts, pour les 18e FrancoFolies

Hello,


Ah bah, ça donne encore plus envie de t'accompagner Annick, ce soir

Merci tout plein et c'est vai que la photo est magnifique, c'est un vrai bonheur, merci:)

Merci Annick pour ce lien! La photo est trop trop trop belle! Ah qu'est ce que j'aimerai pouvoir assister à ce spectacle!!!!

Mon dieu, comme j'aimerais y être. Ce spectable s'annonce merveilleux! J'aurais adoré qu'elle nous chante du country ici en Europe. Merci Annick et éclate-toi bien

C est vrai la photo est naturellement belle et le menu séduisant.Passes une bonne soirée Annick moi j y serai dans mes reves

J'essaierai de dignement vous représenter!!

J'vais penser à vous promis!