Les vêtements d’hiver d’Isabelle Boulay (Rue Frontenac)

isy0906 Lun 23 Nov 2009 - 10:56

Encore un article et une bien belle photo qui change un peu

perso je la trouve très très belle
http://www.ruefrontenac.com/spectacles/musique/14113-isabelle-boulay-hiver-au-chaud-

Les vêtements d’hiver d’Isabelle Boulay

Chocolat chaud, petite laine, tisane, douillette et doudoune devant un feu de cheminée : toutes ces images nous viennent en tête en regardant la pochette du nouveau disque d’Isabelle Boulay, Chansons pour les mois d’hiver, qui paraît mardi, alors que le mercure et le ciel couvert annoncent de plus en plus le retour du temps froid.

Le sentiment est renforcé à l’écoute des titres popularisés par Ferland (Feignez de dormir, Je reviens chez nous), Julien Clerc (Le patineur), Leonard Cohen (La ballade du chien-loup), Michel Rivard (Schefferville, le dernier train), Cabrel (Hors-saison) et Patti Page (Tennessee Waltz).

Ces chansons, qui proviennent d’univers et d’horizons différents et qui ne parlent pas nécessairement d’hiver, forment néanmoins un tout unitaire au possible, lorsque chapeautées par la chanson-titre, magnifique composition signée Steve Marin.

Ce qui lui plaît
Plus que ça, on sent que Chansons pour les mois d’hiver est né de la même intention que l’album country, De Retour à la source, paru en 2007. Ce disque-là a marqué un tournant dans la carrière d’Isabelle Boulay. Depuis lors, on a vraiment l’impression qu’elle ne fait que ce qui lui plaît et rien que ce qui lui plaît.
« Ha ! (rires). On trouve notre personnalité musicale en avançant, assure la chanteuse. Mon passé était totalement cohérent. Il y a eu des expériences, des apprentissages... Finalement, tu sais ce que tu as envie d’offrir. Et plus tu avances, plus tu retournes à tes premières influences. Si je ne faisais pas ça, j’aurais l’impression de porter un vêtement qui ne me fait pas. »
Chansons pour les mois d’hiver est un disque uniquement motivé par le plaisir de son interprète, un album qui fait du bien à la chanteuse et qui espère qu’il fera autant de bien à ceux et celles qui voudront bien l’entendre.

« Le plus drôle, c’est que j’ai choisi ce titre aux mois d’avril et mai, en ne sachant pas… En fait, je voulais faire un album de réconfort », dit Boulay, qui était vraiment dans le ton lors de l’entrevue qui s’est déroulée à l’Auberge Saint-Gabriel. Madriers de bois, pierres d’un autre âge, gros feu dans la cheminée. Réconfort 101.
« Je revenais de ma tournée en Europe et je regardais tout ce qui se passait : la crise économique, la pandémie, les cataclysmes naturels… Je trouvais les gens très affectés et je voulais leur donner du réconfort. Moi-même, j’en avais besoin. »
Donc, en premier lieu, écoute de chansons. Du lot, c’est Schefferville, le dernier train, qui s’est imposée d’emblée dans l’esprit de la chanteuse rousse, d’autant plus que c’était une chanson proche de sa réalité.
« Adolescente, je prenais l’autobus pour aller à l’école quand, un jour, je croise une « nouvelle ». Elle se présente : Francesca Blouin. J’arrive de Schefferville. En fait, elle faisait partie des nouveaux exilés. »

Les saisons du cœur
En poursuivant son écoute, Boulay n’était pas encore totalement sûre qu’un disque allait voir le jour. À la limite, ç’aurait pu être le thème d’un spectacle, sans plus.
Une discussion avec Michel Bélanger – le patron d’Audiogram et son directeur artistique – a permis de mieux cibler la production, ce dernier lui ayant proposé d’interpréter des chansons comme Le Patineur et Feignez de dormir, que Boulay ne connaissait pas. Deux jours à faire des maquettes auront lancé pour de bon la production.
« Toutes les chansons ici me permettent de dire ce que je veux. Il y a l’hiver, la saison, mais aussi l’hiver du cœur. Les saisons du cœur. »
Pas de crainte de souffrir des comparaisons en regard des chansons marquantes retenues ici ? « C’est sûr que c’est audacieux de ma part parce que ce sont des chansons qui ont été très marquées par leurs interprètes, mais si elles ne l’avaient pas été, je n’aurais jamais eu envie de les chanter autant. »

L’inspiration maternelle
Pour ceux qui l’ignorent, Isabelle Boulay est la mère d’un joli petit bonhomme âgé d’un peu plus d’un an prénommé Marcus. Dans le fond, elle aurait pu se la couler douce, la maman. Curieusement, Chansons pour les mois d’hiver est son troisième disque en un peu plus de deux ans, rythme auquel la chanteuse ne nous avait pas habitués.
« J’ai comme un sentiment d’urgence, et on dirait que mon enfant nourrit beaucoup ma créativité. Et quand on a un enfant, je pense qu’on est plus conscient de plus de choses. On a une meilleure perspective. J’ai l’impression que toutes les choses sont à leur place, à leur juste place. Et avec la bonne distance. »
Et avec des projets plein la tête, pourrait-on ajouter. Au cours des prochaines années, Isabelle Boulay pense faire un disque en anglais, un album de Noël, faire une collaboration avec l’orchestre de Buenos Aires. À plus court terme, toutefois, il y aura une tournée dès septembre 2010.
« Ça va se passer entre septembre et décembre parce que je veux faire ces chansons-là – elle regarde le disque placé devant nous –, je veux que le spectacle soit à l’image des sonorités et du paysage sonore, que ce soit un show de proximité et que ça me permette de faire l’expérience de nouvelles chansons. »
Pour un nouveau disque ? « Oui, probablement en 2011. ».
D’ici là, Marcus aura appris à lire et à marcher.
Chansons pour les mois d’hiver, en magasin

petite-vallée Lun 23 Nov 2009 - 12:03

Très belle en "chaperon rouge" noir et feu.

Notre belle ne chaume pas.
Ni notre amie Isy. Merci beaucoup pour toutes ces trouvailles. [img]https://2img.net/i/fa/i/smiles/icon_biggrin.png[/img]