Chronique des concerts d'Isabelle Boulay au Casino de Paris
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Chronique des concerts d'Isabelle Boulay au Casino de Paris
Chronique des concerts d'Isabelle Boulay au Casino de Paris
De retour en France sur scène et sur disque après une absence de quatre ans, Isabelle Boulay a su conquérir son public du Casino de Paris.
Avant d'entamer une tournée française d'une quinzaine de dates, Isabelle Boulay venait présenter son dernier album Les grands espaces (voir notre critique) pendant quatre soirs à Paris. Un album qu'elle choisira de chanter dans sa quasi intégralité en regroupant les chansons par thèmes.
Le rideau s'ouvre sur la chanteuse qui apparaît simplement éclairée d'un rai de lumière et c'est dans la semi pénombre qu'elle débute son récital par le magnifique L'amitié de Françoise Hardy, reprise présente sur le précédent album Chansons pour les mois d'hiver. Une jolie introduction avec ce titre de 1965 qui fut un succès aussi bien en France qu'au Québec.
Isabelle nous invite ensuite à la suivre dans Les grands espaces afin de nous faire voyager et avant d'interpréter son dernier single, le joli Fin octobre, début novembre.
Entourée de quatre musiciens (dont plusieurs guitares, mandoline, accordéon, violon, basse, batterie mais pas de piano !), elle s'amuse ensuite à regrouper les chansons de son dernier album par thèmes, démontrant ainsi que cet opus réalisé par Benjamin Biolay, s'il est cohérent, n'est pas si monotone que ça.
Elle s'attaque donc d'abord aux chansons d'hommes (Jenny, Ô Marie, Jolie Louise), aux reprises "de légendes" (Crazy, At Last, Can't help falling in love), puis aux chansons country (Mille après mille, Un amour qui ne veut pas mourir...). Un mélange d'ambiances soulignées par les lumières de Jacques Rouveyrollis, tantôt intimes tantôt plus présentes. Le public est chaleureux et attentif, l'artiste interprète en retenu et en finesse, sobrement habillée d'une veste et d'un pantalon noir, légèrement surélevée sur une plateforme ronde éclairée.
Les deux plus beaux moments sont sans doute ses interprétations de deux titres écrits pour son dernier album : Amour aime aussi nous voir tomber de Jean-Louis Murat et Voulez-vous l'amour de Benjamin Biolay (écrite en une nuit sur la petite guitare rose de la nièce d'Isabelle !).
Evidemment un artiste peut difficilement faire l'impasse sur ses chansons les plus populaires et seront interprétés les tubes : Je t'oublierai, je t'oublierai, Parle-moi, Mieux qu'ici bas et Tout au bout de nos peines, à la grande joie du public.
Le show se conclura sur une reprise de Barbara, dont Isabelle n'avait alors jamais osé reprendre de chanson, mais qui s'est dit qu'après tout "Barbara aurait peut-être accepté de lui prêter juste un instant l'un de ses bijoux". C'est donc avec Dis, quand reviendras-tu ? qu'Isabelle Boulay remerciera son public du Casino de Paris.
Lien : http://www.ptitblog.net/Isabelle-Boulay/chronique-des-concerts-d-isabelle-boulay-au-casino-de-paris_art6434.html
Source : PTITBLOG.NET
Date : 03 décembre 2011
De retour en France sur scène et sur disque après une absence de quatre ans, Isabelle Boulay a su conquérir son public du Casino de Paris.
Avant d'entamer une tournée française d'une quinzaine de dates, Isabelle Boulay venait présenter son dernier album Les grands espaces (voir notre critique) pendant quatre soirs à Paris. Un album qu'elle choisira de chanter dans sa quasi intégralité en regroupant les chansons par thèmes.
Le rideau s'ouvre sur la chanteuse qui apparaît simplement éclairée d'un rai de lumière et c'est dans la semi pénombre qu'elle débute son récital par le magnifique L'amitié de Françoise Hardy, reprise présente sur le précédent album Chansons pour les mois d'hiver. Une jolie introduction avec ce titre de 1965 qui fut un succès aussi bien en France qu'au Québec.
Isabelle nous invite ensuite à la suivre dans Les grands espaces afin de nous faire voyager et avant d'interpréter son dernier single, le joli Fin octobre, début novembre.
Entourée de quatre musiciens (dont plusieurs guitares, mandoline, accordéon, violon, basse, batterie mais pas de piano !), elle s'amuse ensuite à regrouper les chansons de son dernier album par thèmes, démontrant ainsi que cet opus réalisé par Benjamin Biolay, s'il est cohérent, n'est pas si monotone que ça.
Elle s'attaque donc d'abord aux chansons d'hommes (Jenny, Ô Marie, Jolie Louise), aux reprises "de légendes" (Crazy, At Last, Can't help falling in love), puis aux chansons country (Mille après mille, Un amour qui ne veut pas mourir...). Un mélange d'ambiances soulignées par les lumières de Jacques Rouveyrollis, tantôt intimes tantôt plus présentes. Le public est chaleureux et attentif, l'artiste interprète en retenu et en finesse, sobrement habillée d'une veste et d'un pantalon noir, légèrement surélevée sur une plateforme ronde éclairée.
Les deux plus beaux moments sont sans doute ses interprétations de deux titres écrits pour son dernier album : Amour aime aussi nous voir tomber de Jean-Louis Murat et Voulez-vous l'amour de Benjamin Biolay (écrite en une nuit sur la petite guitare rose de la nièce d'Isabelle !).
Evidemment un artiste peut difficilement faire l'impasse sur ses chansons les plus populaires et seront interprétés les tubes : Je t'oublierai, je t'oublierai, Parle-moi, Mieux qu'ici bas et Tout au bout de nos peines, à la grande joie du public.
Le show se conclura sur une reprise de Barbara, dont Isabelle n'avait alors jamais osé reprendre de chanson, mais qui s'est dit qu'après tout "Barbara aurait peut-être accepté de lui prêter juste un instant l'un de ses bijoux". C'est donc avec Dis, quand reviendras-tu ? qu'Isabelle Boulay remerciera son public du Casino de Paris.
Lien : http://www.ptitblog.net/Isabelle-Boulay/chronique-des-concerts-d-isabelle-boulay-au-casino-de-paris_art6434.html
Source : PTITBLOG.NET
Date : 03 décembre 2011
Soso- Nombre de messages : 156
Age : 40
Localisation : paris
Date d'inscription : 05/04/2007
Re: Chronique des concerts d'Isabelle Boulay au Casino de Paris
Isabelle Boulay chante au Casino de
Paris pour quatre soirs, du 1er au 4 décembre. Les grands espaces est
son plus bel album : elle réussit à merveille à concilier la musique
country de ses appartenances et la variété de bonne facture.
Isabelle Boulay peut être fière de cet
album, qui possède une couleur bien particulière. Chanter les paysages,
chanter l’âme d’un pays et des travailleurs qui l’habitent, cela n’a
rien d’évident. C’est ce que tous les grands artistes s’efforcent de
faire : capter des instants de vie, toucher les gens. Avec Les grands
espaces, Isabelle Boulay nous a vraiment touchés. Très bien entourée
(Benjamin Biolay a réalisé les arrangements et a composé un titre, tout
comme Jean-Louis Murat !), elle est parvenue à un très joli équilibre
entre le cœur de la musique country et la variété. C’est bien cela,
l’esprit de la country : aller vers les gens, tous autant qu’ils sont,
pour les émouvoir le plus directement possible. On pense à un autre
Canadien, Neil Young ? Il n’est pas si loin puisque Isabelle chante même
sur cet album deux titres de Daniel Lanois, « Jolie Louise » et « O
Marie » (qui a arrangé The Noise, le dernier Neil Young !).
En première partie, Dave Dario (candidat
de la Nouvelle star, saison 2010 : un jeune homme venu des îles et qui
portait toujours une casquette), qui a chanté quelques compositions très
personnelles d’une belle voix douce et très juste (« Je cours », « La
vie qui passe », même une jolie reprise de « No woman no cry »). Il
chante avec émotion ce qu’il doit à son père, à sa famille. Son sourire
est réellement communicatif !
Le concert d’Isabelle Boulay s’ouvre par
une reprise de Françoise Hardy, « L’amitié ». « Je viendrai chauffer
mon cœur à ton bois » chante Isabelle. A son bois, nous chauffons aussi
le nôtre, ainsi qu’elle nous y invite aimablement : « Je voudrais vous
faire partager mes grands espaces, mes paysages et, d’abord, bien sûr,
l’espace du cœur ! ». Une autre reprise, « Souffrir par toi n’est pas
souffrir », écrite par Roda-Gil pour Julie Clerc.
Ces mots très simples agissent, portés par une musique country vraiment
incarnée. « Les grands espaces » ou « Fin octobre début novembre » sont
de belles chansons.
Avec le « Jolie Louise » de Daniel Lanois, Isabelle Boulay transporte le
public. Très à l’aise, dans son élégant smoking noir, elle ondule en
tenant le fil du micro comme un lasso !
Dans ce concert extrêmement agréable, il y en a pour tous les goûts. La
chanteuse ne s’en cache pas, elle l’explique sans détour : son style a
évolué vers la musique qu’elle aime, la musique country, le folk-rock
des origines, mais elle interprétera aussi ses anciens titres, que son
public des débuts connaît.
Les hommages se multiplient, tous remarquablement interprétés : à Dolly
Parton avec « True Blue », à Gerry Cole avec le magnifique « Mille après
mille » (« J’aime bien les chansons écrites par des hommes, nous confie
Isabelle Boulay, on a l’impression qu’ils s’y commettent un peu plus
que dans la vie ! »), à Willie Nelson avec « Crazy ». La voix d’Isabelle
Boulay se déploie, forte ou très douce, toujours musicale.
Moment que nous apprécions totalement :
Isabelle rend un hommage très marqué à Jean-Louis Murat, cet « enfant
terrible, qui a le diable au corps, un peu comme l’avait Elvis » et qui
est (nous sommes bien d’accord avec elle !) « le plus grand poète
français » ! Elle chante la chanson que Jean-Louis Murat a composé pour
elle, la superbe « Amour aime aussi nous voir tomber ». On sent les
musiciens très heureux de jouer ce morceau !
Le temps de changer de tenue et Isabelle
Boulay revient, vêtue d’un jeans noir et d’une chemise en soie noire et
bleue, mouchetée. Plus relax, pour enchaîner quelques anciens « tubes »
: « Tout au bout de nos peines », « Rien ne vaut mieux qu’ici bas » et
le fameux « Parle-moi », qui galvanise le public.
Enfin, le concert se termine sur une
très belle note, avec la chanson « Voulez-vous l’amour » composée par
Benjamin Biolay, qu’Isabelle remercie très chaleureusement pour son rôle
dans cet album et une dernière reprise, et non des moindres, « Dis,
quand reviendras-tu ? » de Barbara.
Ce n’est pas très branché, un concert
d’Isabelle Boulay ? Peut-être pas, mais qu’est-ce que ça peut faire (un
titre de Benjamin Biolay, justement !). C’était un vrai beau concert,
plein d’humilité, d’amour de la musique et d’humanité. Tout ce dont nous
avions besoin pour nous réchauffer cet hiver !
Source :Toute la culture
Paris pour quatre soirs, du 1er au 4 décembre. Les grands espaces est
son plus bel album : elle réussit à merveille à concilier la musique
country de ses appartenances et la variété de bonne facture.
Isabelle Boulay peut être fière de cet
album, qui possède une couleur bien particulière. Chanter les paysages,
chanter l’âme d’un pays et des travailleurs qui l’habitent, cela n’a
rien d’évident. C’est ce que tous les grands artistes s’efforcent de
faire : capter des instants de vie, toucher les gens. Avec Les grands
espaces, Isabelle Boulay nous a vraiment touchés. Très bien entourée
(Benjamin Biolay a réalisé les arrangements et a composé un titre, tout
comme Jean-Louis Murat !), elle est parvenue à un très joli équilibre
entre le cœur de la musique country et la variété. C’est bien cela,
l’esprit de la country : aller vers les gens, tous autant qu’ils sont,
pour les émouvoir le plus directement possible. On pense à un autre
Canadien, Neil Young ? Il n’est pas si loin puisque Isabelle chante même
sur cet album deux titres de Daniel Lanois, « Jolie Louise » et « O
Marie » (qui a arrangé The Noise, le dernier Neil Young !).
En première partie, Dave Dario (candidat
de la Nouvelle star, saison 2010 : un jeune homme venu des îles et qui
portait toujours une casquette), qui a chanté quelques compositions très
personnelles d’une belle voix douce et très juste (« Je cours », « La
vie qui passe », même une jolie reprise de « No woman no cry »). Il
chante avec émotion ce qu’il doit à son père, à sa famille. Son sourire
est réellement communicatif !
Le concert d’Isabelle Boulay s’ouvre par
une reprise de Françoise Hardy, « L’amitié ». « Je viendrai chauffer
mon cœur à ton bois » chante Isabelle. A son bois, nous chauffons aussi
le nôtre, ainsi qu’elle nous y invite aimablement : « Je voudrais vous
faire partager mes grands espaces, mes paysages et, d’abord, bien sûr,
l’espace du cœur ! ». Une autre reprise, « Souffrir par toi n’est pas
souffrir », écrite par Roda-Gil pour Julie Clerc.
Ces mots très simples agissent, portés par une musique country vraiment
incarnée. « Les grands espaces » ou « Fin octobre début novembre » sont
de belles chansons.
Avec le « Jolie Louise » de Daniel Lanois, Isabelle Boulay transporte le
public. Très à l’aise, dans son élégant smoking noir, elle ondule en
tenant le fil du micro comme un lasso !
Dans ce concert extrêmement agréable, il y en a pour tous les goûts. La
chanteuse ne s’en cache pas, elle l’explique sans détour : son style a
évolué vers la musique qu’elle aime, la musique country, le folk-rock
des origines, mais elle interprétera aussi ses anciens titres, que son
public des débuts connaît.
Les hommages se multiplient, tous remarquablement interprétés : à Dolly
Parton avec « True Blue », à Gerry Cole avec le magnifique « Mille après
mille » (« J’aime bien les chansons écrites par des hommes, nous confie
Isabelle Boulay, on a l’impression qu’ils s’y commettent un peu plus
que dans la vie ! »), à Willie Nelson avec « Crazy ». La voix d’Isabelle
Boulay se déploie, forte ou très douce, toujours musicale.
Moment que nous apprécions totalement :
Isabelle rend un hommage très marqué à Jean-Louis Murat, cet « enfant
terrible, qui a le diable au corps, un peu comme l’avait Elvis » et qui
est (nous sommes bien d’accord avec elle !) « le plus grand poète
français » ! Elle chante la chanson que Jean-Louis Murat a composé pour
elle, la superbe « Amour aime aussi nous voir tomber ». On sent les
musiciens très heureux de jouer ce morceau !
Le temps de changer de tenue et Isabelle
Boulay revient, vêtue d’un jeans noir et d’une chemise en soie noire et
bleue, mouchetée. Plus relax, pour enchaîner quelques anciens « tubes »
: « Tout au bout de nos peines », « Rien ne vaut mieux qu’ici bas » et
le fameux « Parle-moi », qui galvanise le public.
Enfin, le concert se termine sur une
très belle note, avec la chanson « Voulez-vous l’amour » composée par
Benjamin Biolay, qu’Isabelle remercie très chaleureusement pour son rôle
dans cet album et une dernière reprise, et non des moindres, « Dis,
quand reviendras-tu ? » de Barbara.
Ce n’est pas très branché, un concert
d’Isabelle Boulay ? Peut-être pas, mais qu’est-ce que ça peut faire (un
titre de Benjamin Biolay, justement !). C’était un vrai beau concert,
plein d’humilité, d’amour de la musique et d’humanité. Tout ce dont nous
avions besoin pour nous réchauffer cet hiver !
Source :Toute la culture
sandrine74- Nombre de messages : 238
Localisation : Haute Savoie
Date d'inscription : 30/01/2008
Re: Chronique des concerts d'Isabelle Boulay au Casino de Paris
Isabelle Boulay, grande classe et country
La chanteuse québécoise vient de
débuter sa tournée. Elle se produit depuis hier et jusqu'à dimanche
soir au Casino de Paris. Un tour de chant grande classe, intimiste et
tout en douceur. Pure Charts y était.
Il est 21h15 quand Isabelle Boulay apparait sur scène. Seule dans la
pénombre, simplement éclairée par une poursuite. Elle entonne
"L'amitié", une reprise de Françoise Hardy qu'elle chantait sur son
précédent disque "Chansons pour les mois d'hiver". Une entrée toute en
douceur qui va donner le tempo d'un concert sans exubérance.
« Bonsoir Paris ! », exulte la québécoise invitant son public à
visiter "ses grands espaces" le temps d'une soirée. Elle débute alors
l'interprétation de ce titre qui donne son nom à son tout dernier disque
paru mi-novembre. Entourée de quatre musiciens (guitare, basse,
batterie, guitare électrique), vêtue d'un tailleur pantalon noir et les
cheveux détachés, Isabelle Boulay semble chez elle. Micro-fil à la main,
elle improvise quelques pas de danse. « Je sens qu'on va passer une
belle soirée, cela fait quatre ans que je ne suis pas venue. Au cas où
vous l'auriez oublié, je m'appelle Isabelle Boulay, je suis québécoise », plaisante-t-elle.
Les premières notes de "Fin octobre, début novembre"
se font entendre, la scène devient rouge-rose rappelant les couleurs de
l'été indien à Montréal, sujet de ce premier single. La salle
chantonne. Isabelle Boulay étonne dans ces arrangements pop-country
soignés dans la lignée de son disque produit par Benjamin Biolay. Essai transformé sur scène. La québécoise est plus posée, la voix en retenue mais pleine de relief.
Elle alterne ses morceaux inédits avec ses belles reprises comme "Souffrir par toi n'est pas souffrir" (Julien Clerc), « une chanson qui a presque mon âge », glisse-t-elle. Sans oublier ses succès comme « ce trésor que je chéris le plus », dit-elle en parlant de "Je t'oublierai".
La scène rétroéclairée et surélevée fait varier les ambiances des belles
lumières signées Jacques Rouveyrollis. Isabelle Boulay se lance alors
dans une séquence "chansons d'ouvriers" écrites par des hommes. Ça peut
faire peur sur le papier, mais non. La chanteuse précise le sourire aux
lèvres que "les hommes se commettent plus en chansons que dans la vie"
et offre – assise sur un coin de scène - trois pépites country-folks que
sont "Jenny" (Richard Desjardins), "O Marie" et la sublime "Jolie
Louise" (toutes deux signées Daniel Lanois).
La chanteuse - révélée par Starmania – chapitre son tour de chant. Elle
se lance dans une séquence pure country. Les petites ampoules du Casino
s'allument. Isabelle Boulay s'aventure "Mille après mille" (Willie
Lamothe) après avoir confessé qu'elle a "Un amour qui ne veut pas
mourir" (Renée Martel. On se dandine dans les fauteuils rouges…
L'ambiance redescend quand la Gaspésienne annonce "trois chansons de
légende, interprétées par des légendes". Isabelle Boulay, tout en
retenue, épate avec "Crazy" de Patsy Cline, puis "At Last" (Etta James)
que Benjamin Biolay l'a forcée à glisser dans son disque (lire son interview où elle raconte l'anecdote). Sage depuis le début, elle confesse « avoir toujours eu un faible pour les enfants terribles
», un moyen pour elle d'annoncer le titre "Amour aime aussi nous voir
tomber" offert par Jean-Louis Murat. "Où va la chance ? " (Françoise
Hardy, à nouveau) s'interroge-t-elle ensuite avant de filer en coulisses
se changer.
"All I Want Is Love" dit-elle d'emblée à son retour avant de demander à
ses musiciens de l'entourer au centre de la scène pour un long medley où
elle enchaîne quelques-uns de ses succès à l'instar de "Tout au bout de
nos peines" (d'ordinaire en duo avec Johnny Hallyday), "Mieux qu'ici-bas" et "Parle-moi", évidemment.
"Voulez-vous l'amour" questionne-t-elle en fin de concert nom du très beau morceau écrit et composé par Benjamin Biolay
pour elle. Isabelle Boulay quitte la scène et revient pour un court
rappel où elle offre une reprise particulièrement touchante de "Dis
quand reviendras-tu ?" de Barbara. Oui, on se demande déjà quand elle
reviendra… Parce qu'Isabelle Boulay s'aventure dans des contrées
musicales où on ne l'attendait pas forcément. Et qu'elle prouve que même
si elle a été cataloguée "chanteuse à voix" à ses débuts, elle a aussi
plusieurs voies possibles pour la suite de sa carrière.
Source : Charts in France
La chanteuse québécoise vient de
débuter sa tournée. Elle se produit depuis hier et jusqu'à dimanche
soir au Casino de Paris. Un tour de chant grande classe, intimiste et
tout en douceur. Pure Charts y était.
Il est 21h15 quand Isabelle Boulay apparait sur scène. Seule dans la
pénombre, simplement éclairée par une poursuite. Elle entonne
"L'amitié", une reprise de Françoise Hardy qu'elle chantait sur son
précédent disque "Chansons pour les mois d'hiver". Une entrée toute en
douceur qui va donner le tempo d'un concert sans exubérance.
« Bonsoir Paris ! », exulte la québécoise invitant son public à
visiter "ses grands espaces" le temps d'une soirée. Elle débute alors
l'interprétation de ce titre qui donne son nom à son tout dernier disque
paru mi-novembre. Entourée de quatre musiciens (guitare, basse,
batterie, guitare électrique), vêtue d'un tailleur pantalon noir et les
cheveux détachés, Isabelle Boulay semble chez elle. Micro-fil à la main,
elle improvise quelques pas de danse. « Je sens qu'on va passer une
belle soirée, cela fait quatre ans que je ne suis pas venue. Au cas où
vous l'auriez oublié, je m'appelle Isabelle Boulay, je suis québécoise », plaisante-t-elle.
Les premières notes de "Fin octobre, début novembre"
se font entendre, la scène devient rouge-rose rappelant les couleurs de
l'été indien à Montréal, sujet de ce premier single. La salle
chantonne. Isabelle Boulay étonne dans ces arrangements pop-country
soignés dans la lignée de son disque produit par Benjamin Biolay. Essai transformé sur scène. La québécoise est plus posée, la voix en retenue mais pleine de relief.
Elle alterne ses morceaux inédits avec ses belles reprises comme "Souffrir par toi n'est pas souffrir" (Julien Clerc), « une chanson qui a presque mon âge », glisse-t-elle. Sans oublier ses succès comme « ce trésor que je chéris le plus », dit-elle en parlant de "Je t'oublierai".
La scène rétroéclairée et surélevée fait varier les ambiances des belles
lumières signées Jacques Rouveyrollis. Isabelle Boulay se lance alors
dans une séquence "chansons d'ouvriers" écrites par des hommes. Ça peut
faire peur sur le papier, mais non. La chanteuse précise le sourire aux
lèvres que "les hommes se commettent plus en chansons que dans la vie"
et offre – assise sur un coin de scène - trois pépites country-folks que
sont "Jenny" (Richard Desjardins), "O Marie" et la sublime "Jolie
Louise" (toutes deux signées Daniel Lanois).
La chanteuse - révélée par Starmania – chapitre son tour de chant. Elle
se lance dans une séquence pure country. Les petites ampoules du Casino
s'allument. Isabelle Boulay s'aventure "Mille après mille" (Willie
Lamothe) après avoir confessé qu'elle a "Un amour qui ne veut pas
mourir" (Renée Martel. On se dandine dans les fauteuils rouges…
L'ambiance redescend quand la Gaspésienne annonce "trois chansons de
légende, interprétées par des légendes". Isabelle Boulay, tout en
retenue, épate avec "Crazy" de Patsy Cline, puis "At Last" (Etta James)
que Benjamin Biolay l'a forcée à glisser dans son disque (lire son interview où elle raconte l'anecdote). Sage depuis le début, elle confesse « avoir toujours eu un faible pour les enfants terribles
», un moyen pour elle d'annoncer le titre "Amour aime aussi nous voir
tomber" offert par Jean-Louis Murat. "Où va la chance ? " (Françoise
Hardy, à nouveau) s'interroge-t-elle ensuite avant de filer en coulisses
se changer.
"All I Want Is Love" dit-elle d'emblée à son retour avant de demander à
ses musiciens de l'entourer au centre de la scène pour un long medley où
elle enchaîne quelques-uns de ses succès à l'instar de "Tout au bout de
nos peines" (d'ordinaire en duo avec Johnny Hallyday), "Mieux qu'ici-bas" et "Parle-moi", évidemment.
"Voulez-vous l'amour" questionne-t-elle en fin de concert nom du très beau morceau écrit et composé par Benjamin Biolay
pour elle. Isabelle Boulay quitte la scène et revient pour un court
rappel où elle offre une reprise particulièrement touchante de "Dis
quand reviendras-tu ?" de Barbara. Oui, on se demande déjà quand elle
reviendra… Parce qu'Isabelle Boulay s'aventure dans des contrées
musicales où on ne l'attendait pas forcément. Et qu'elle prouve que même
si elle a été cataloguée "chanteuse à voix" à ses débuts, elle a aussi
plusieurs voies possibles pour la suite de sa carrière.
Source : Charts in France
sandrine74- Nombre de messages : 238
Localisation : Haute Savoie
Date d'inscription : 30/01/2008
Re: Chronique des concerts d'Isabelle Boulay au Casino de Paris
Ces articles sont fidèles aux 3 soirées dont j'ai eu la chance d'assister en ce lieu du Casino de Paris où la voix d'Isabelle a merveilleusement résonné en différentes intonations sur divers instrusments joués à la perfection .
C'est encore à venir , 2 à 3 sublimes soirées à vivre avec d'autres ami(e)s du forum de la programmation de cette nouvelle tournée .
( Merci Sophie et Sandrine pour les articles ) .
C'est encore à venir , 2 à 3 sublimes soirées à vivre avec d'autres ami(e)s du forum de la programmation de cette nouvelle tournée .
( Merci Sophie et Sandrine pour les articles ) .
pointe-à-la-Croix- Nombre de messages : 252
Localisation : Au sud de Provins.
Date d'inscription : 09/06/2008
Re: Chronique des concerts d'Isabelle Boulay au Casino de Paris
et encore un ptit lien :
http://fr.canoe.ca/divertissement/musique/nouvelles/2011/12/06/19073386-jdm.html
http://fr.canoe.ca/divertissement/musique/nouvelles/2011/12/06/19073386-jdm.html
sandrine74- Nombre de messages : 238
Localisation : Haute Savoie
Date d'inscription : 30/01/2008
Isabelle Boulay... En toute simplicité :: En toute simplicité: le site :: Isabelle dans la presse :: Sur Internet
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