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Message  sandrine74 Lun 5 Déc 2011 - 7:33

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Isabelle Boulay revient à Montréal

Rencontre dans sa ville avec la chanteuse québécoise
qui sort « les Grands Espaces », un album splendide aux accents
country, et se produit jusqu’à dimanche au Casino de Paris.

Elle met d’abord les petits plats dans les
grands. Quand elle invite à déjeuner, chez elle, à Montréal (Québec), Isabelle Boulay
régale à la bonne franquette. « On va aller dans l’un des plus vieux
bistrots de la ville », explique-t-elle en nous conduisant à la Taverne
Magnan, lieu historique, réputé pour ses rassemblements de fans de
hockey et ses rôtis de bœuf XXL.

La chanteuse, qui a commencé hier soir une série de concerts au Casino de Paris, vit dans les parages, à Pointe-Saint-Charles.

« C’est l’un des quartiers ouvriers de la ville. Je m’y sens bien. J’ai
grandi en Gaspésie déjà dans ce genre d’environnement. Et là, je suis
dans une maison avec Marc-Henri (NDLR : Chicoine, son producteur)
et mon fils Marcus, qui a 3 ans, et je suis comme tout le monde. Je
peux marcher dans la rue. Je n’ai pas besoin d’être apprêtée. Si les
gens me reconnaissent, ils n’en font pas toute une histoire. » C’est
autre chose dans le Vieux Montréal, où le temps de quelques photos,
l’artiste se fait accoster par des passants, toujours avec
bienveillance. Mais, dans son quartier, elle peut savourer la
tranquillité et même parfois la solitude. « Voilà mon endroit à moi »,
annonce-t-elle en ouvrant la porte d’un vaste loft. « C’est une ancienne
salle de billard. Et c’est un lieu où j’aime me retrouver seule avec
mes affaires. » De larges armoires abritent « des archives de vêtements
», des placards cachent une impressionnante collection de chaussures.
Presque un studio de célibataire avec cuisine américaine, coin bureau et
piano droit.
C’est là qu’ont commencé « les Grands Espaces », sublime nouvel album,
pont entre l’Amérique et la France, la country US et la chanson
tricolore. « Je voulais faire un disque pour les deux côtés de l’océan,
réunir mon amour de la variété grand luxe et de la chanson ouvrière
qu’est la country. » Un projet qui a longtemps laissé sceptique son
entourage. « On me l’a longtemps déconseillé, mais je me rends compte
que l’arrivée de mon fils a attisé ma créativité. Il m’a donné un
sentiment d’urgence et l’envie de ne plus jamais avoir de regret. »

Et, pour cela, Isabelle Boulay a travaillé avec un modèle d’élégance,
Benjamin Biolay. Les mauvaises langues y verront un choix opportuniste.
Ce serait oublier que la Québécoise a été l’une des premières à
collaborer avec le musicien français, alors totalement inconnu, il y a
dix ans. « Il a fait en sorte qu’il y ait le moins d’effet possible sur
ma voix, que je chante comme si j’étais à côté de lui. » Les deux
artistes revisitent même ensemble le magique « Summer Wine » du duo
mythique Lee Hazelwood et Nancy Sinatra.

Isabelle Boulay voyage dans ces « grands espaces » entre chansons
inédites de Biolay ou Jean-Louis Murat et reprises soigneusement
choisies comme « Jolie Louise », de Daniel Lanois, ou « Souffrir par toi
n’est pas souffrir », de Julien Clerc. Elle s’offre même l’incroyable
présence de la légende américaine Dolly Parton pour un duo sur « True
Blue ». « Je l’ai contactée grâce à un ingénieur du son qui la connaît.
Elle lui a répondu par fax en disant : J’ai envie de le faire. Elle
demandait même que j’enregistre ma voix pour lui montrer comment elle
devait chanter. Vous imaginez! En la rencontrant, J’étais très très
émue. Ma grand-mère regardait la télé uniquement pour les actualités, le
pape et… Dolly Parton. Quand j’étais petite, je chantais dans des bars
et on chantait du Dolly Parton. Bref je viens de loin. » De quoi régler
une bonne fois pour toutes la question de son image de « chanteuse à
voix », rangée trop vite parmi quelques autres comme Natasha St-Pier,
Lara Fabian ou Céline Dion. « Je ne me suis jamais considérée comme
cela, conclut-elle, mais plutôt comme une chanteuse réaliste. Je suis
même plus diseuse que chanteuse. Ce qui m’attire, c’est la belle
variété. » Avec « les Grands Espaces », elle n’a jamais fait mieux.
Isabelle Boulay, « les Grands Espaces », Polydor, 17,99 €. En concert
jusqu’à dimanche au Casino de Paris. Et mardi à Saint-Amand-les-Eaux,
mercredi à Enghien, le 10 à Sanary, le 11 à Marseille.
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