Interviews - De retour à la Source (14/04/2007)
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Isabelle Boulay... En toute simplicité :: En toute simplicité: le site :: Isabelle dans la presse :: Sur Internet
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Interviews - De retour à la Source (14/04/2007)
Rappel du premier message :
Isabelle Boulay revisite son enfance
Valérie Lesage
Le Soleil
« J’ai l’impression que j’ai accouché d’un enfant qui a déjà 10 ans ! » lance Isabelle Boulay au sujet de l’album country qu’elle présentera au public mardi.
Une façon colorée d’exprimer à quel point ce disque a mûri dans son cœur avant de voir le jour. Ce petit détour dans les sentiers de la musique qui a bercé son enfance, Isabelle Boulay en rêvait depuis longtemps. Mais son entourage artistique éprouvait des réticences par rapport au projet, par crainte de perdre des fans. La cote d’amour d’Isabelle Boulay, sacrée quatre fois interprète féminine de l’année au Québec, aurait pourtant dû être rassurante...
Ce sont finalement les FrancoFolies de Montréal, l’an dernier, qui ont été l’élément déclencheur. L’artiste avait carte blanche, le temps d’un spectacle, et elle en a profité pour reprendre les airs country qu’elle chantait toute petite.
Tout en préparant le concert avec ses invités, Isabelle Boulay recherchait des chansons pour un prochain album, dans son style habituel. Mais par la force des choses, le projet s’est divisé en deux parties.
La chanteuse avait sous la main depuis quatre ans De retour à la source, que Paul Daraîche avait écrite et remise à sa mère. Elle comptait l’inclure un jour dans un album de reprises country, mais sont arrivées ensuite Adrienne de Luc De Larochellière et Entre Matane et Bâton Rouge de Michel Rivard. Des pièces parfaites pour un album country...
« Là, je me suis dit, pourquoi pas un album original ? Le projet de reprises a pris une autre direction, il a poussé de lui-même. On ne savait plus quel album sortir en premier, mais j’ai demandé qu’on me laisse enregistrer l’album country, sinon il allait me rester quelque part au fond de la gorge ! »
Finalement, l’album country a devancé l’autre projet de disque, dont la sortie a été repoussée à la fin de cette année au Québec et en Europe.
« L’album country va peut-être aussi sortir en France un peu plus tard. Mais les Français n’ont pas l’oreille faite au country comme nous. Sauf que j’avais le goût de faire de la musique qui retourne à mes racines, et dans mes prochains spectacles en France je chanterai quatre ou cinq chansons country pour voir comment je peux les amener à ça », explique-t-elle.
L’écoute du disque De retour à la source n’a pourtant rien de bien déroutant pour qui connaît Isabelle Boulay. Ce qu’elle admet d’ailleurs volontiers.
« On me demande si j’ai peur de perdre une partie du public, mais je n’ai pas l’impression de trahir quoi que ce soit. Je n’ai pas l’impression d’amener les gens dans quelque chose à quoi ils ne s’attendaient pas. »
Les nouvelles chansons d’Isabelle Boulay, dans un style country relativement discret, s’approchent de son enfance, de ses liens familiaux, de son coin de pays, de son petit village. Les paroliers ont offert de belles surprises à l’interprète, comme Luc De Larochellière, capable de ressusciter la tante Adrienne à partir de quelques souvenirs évoqués par la nièce.
« C’est comme s’il l’avait ramenée à la vie ! C’est une chanson joyeuse et elle était comme ça. C’est elle qui m’a fait écouter du country pour la première fois. Elle me gardait. Elle restait dans une partie de notre maison, c’était la vieille fille de la famille », se souvient l’interprète qui, dès l’âge de sept ans, chantait cette musique dans les bars de la Gaspésie.
« C’est un album personnel, mais les gens qui l’écoutent ont toujours des anecdotes et des souvenirs qui reviennent. J’étais convaincue que ces chansons n’allaient pas juste raconter mon histoire, mais faire plonger les gens dans leur histoire. Il n’y a pas de musique plus impudique que le country. Il n’y a pas d’intellectualisation, on est directement dans le sentiment. C’est une musique d’espérance. Elle appartient à tout le monde, peu importe les classes sociales. Elle est comme une flèche dans le cœur », dit-elle avec passion.
Dès le mois de mai, la rousse chanteuse offrira quelques concerts événementiels à Québec, à Montréal, à Magog et à Sherbrooke.
« Il ne devait pas y en avoir, mais j’ai insisté ! Et ce seront des spectacles exclusivement country », précise-t-elle.
Juste après, elle terminera l’enregistrement du CD promis pour la fin de 2007. Une grande tournée en Europe et au Québec débutera ensuite en janvier 2008. Après quoi, le rêve le plus cher d’Isabelle Boulay sera celui de la maternité.
Isabelle Boulay revisite son enfance
Valérie Lesage
Le Soleil
« J’ai l’impression que j’ai accouché d’un enfant qui a déjà 10 ans ! » lance Isabelle Boulay au sujet de l’album country qu’elle présentera au public mardi.
Une façon colorée d’exprimer à quel point ce disque a mûri dans son cœur avant de voir le jour. Ce petit détour dans les sentiers de la musique qui a bercé son enfance, Isabelle Boulay en rêvait depuis longtemps. Mais son entourage artistique éprouvait des réticences par rapport au projet, par crainte de perdre des fans. La cote d’amour d’Isabelle Boulay, sacrée quatre fois interprète féminine de l’année au Québec, aurait pourtant dû être rassurante...
Ce sont finalement les FrancoFolies de Montréal, l’an dernier, qui ont été l’élément déclencheur. L’artiste avait carte blanche, le temps d’un spectacle, et elle en a profité pour reprendre les airs country qu’elle chantait toute petite.
Tout en préparant le concert avec ses invités, Isabelle Boulay recherchait des chansons pour un prochain album, dans son style habituel. Mais par la force des choses, le projet s’est divisé en deux parties.
La chanteuse avait sous la main depuis quatre ans De retour à la source, que Paul Daraîche avait écrite et remise à sa mère. Elle comptait l’inclure un jour dans un album de reprises country, mais sont arrivées ensuite Adrienne de Luc De Larochellière et Entre Matane et Bâton Rouge de Michel Rivard. Des pièces parfaites pour un album country...
« Là, je me suis dit, pourquoi pas un album original ? Le projet de reprises a pris une autre direction, il a poussé de lui-même. On ne savait plus quel album sortir en premier, mais j’ai demandé qu’on me laisse enregistrer l’album country, sinon il allait me rester quelque part au fond de la gorge ! »
Finalement, l’album country a devancé l’autre projet de disque, dont la sortie a été repoussée à la fin de cette année au Québec et en Europe.
« L’album country va peut-être aussi sortir en France un peu plus tard. Mais les Français n’ont pas l’oreille faite au country comme nous. Sauf que j’avais le goût de faire de la musique qui retourne à mes racines, et dans mes prochains spectacles en France je chanterai quatre ou cinq chansons country pour voir comment je peux les amener à ça », explique-t-elle.
L’écoute du disque De retour à la source n’a pourtant rien de bien déroutant pour qui connaît Isabelle Boulay. Ce qu’elle admet d’ailleurs volontiers.
« On me demande si j’ai peur de perdre une partie du public, mais je n’ai pas l’impression de trahir quoi que ce soit. Je n’ai pas l’impression d’amener les gens dans quelque chose à quoi ils ne s’attendaient pas. »
Les nouvelles chansons d’Isabelle Boulay, dans un style country relativement discret, s’approchent de son enfance, de ses liens familiaux, de son coin de pays, de son petit village. Les paroliers ont offert de belles surprises à l’interprète, comme Luc De Larochellière, capable de ressusciter la tante Adrienne à partir de quelques souvenirs évoqués par la nièce.
« C’est comme s’il l’avait ramenée à la vie ! C’est une chanson joyeuse et elle était comme ça. C’est elle qui m’a fait écouter du country pour la première fois. Elle me gardait. Elle restait dans une partie de notre maison, c’était la vieille fille de la famille », se souvient l’interprète qui, dès l’âge de sept ans, chantait cette musique dans les bars de la Gaspésie.
« C’est un album personnel, mais les gens qui l’écoutent ont toujours des anecdotes et des souvenirs qui reviennent. J’étais convaincue que ces chansons n’allaient pas juste raconter mon histoire, mais faire plonger les gens dans leur histoire. Il n’y a pas de musique plus impudique que le country. Il n’y a pas d’intellectualisation, on est directement dans le sentiment. C’est une musique d’espérance. Elle appartient à tout le monde, peu importe les classes sociales. Elle est comme une flèche dans le cœur », dit-elle avec passion.
Dès le mois de mai, la rousse chanteuse offrira quelques concerts événementiels à Québec, à Montréal, à Magog et à Sherbrooke.
« Il ne devait pas y en avoir, mais j’ai insisté ! Et ce seront des spectacles exclusivement country », précise-t-elle.
Juste après, elle terminera l’enregistrement du CD promis pour la fin de 2007. Une grande tournée en Europe et au Québec débutera ensuite en janvier 2008. Après quoi, le rêve le plus cher d’Isabelle Boulay sera celui de la maternité.
samantha- Saministratrice
- Nombre de messages : 3612
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 20/04/2006
Wow merci !
Merci tout le monde pour ces excellents articles ! Je ne savais même pas qu'Isabelle préparait un second album pour la fin de l'année et qu'une tournée suivrait en 2008. Il y a de vraies petites abeilles parmi vous qui trouvent des trésors de bijoux à nous partager. Je commence à peine à parcourir tous les courriels du forum et déjà j'en apprends davantage sur notre Isabelle d'amour. C'est le temps qui me manque ! J'espère juste ne pas trop radoter en vous communiquant des infos loll !
Gege- Nombre de messages : 1103
Age : 43
Localisation : Montréal-Est (Québec)
Date d'inscription : 30/03/2007
Re: Interviews - De retour à la Source (14/04/2007)
Hello,
On continu dans les annonces de presse internet, on pourra pas dire que le nouvel album n' a pas ete annonce en tout cas
""""""""""""""Isabelle Boulay lance un album country
Presse Canadienne
Montréal
L'album country de l'interprète québécoise Isabelle Boulay paraît ce mardi au Québec. Sur ce disque intitulé De retour à la source, la nostalgie prend beaucoup de place et l'amour fait mal.
Pour les besoins de cet album, la chanteuse a puisé dans les musiques et les textes originaux d'artistes comme Michel Rivard, Zachary Richard, Louise Forestier, André Gagnon, Eloi Painchaud, Jorane, Luc De Larochellière, Daniel DeShaime, Francine Raymond, Sylvie Massicotte, Christian Péloquin, Damien Robitaille, Geneviève Binette et Paul Daraîche. On note aussi des reprises de Joe Dassin, Pierre Delanoë et de Claude Lemesle.
Isabelle Boulay donnera par ailleurs une dizaine de spectacles au Québec à compter du 4 mai. Ses prestations auront lieu à Sherbrooke, Magog, Québec et Montréal. Sur scène, six musiciens l'accompagneront."""""""""""""""
On continu dans les annonces de presse internet, on pourra pas dire que le nouvel album n' a pas ete annonce en tout cas
""""""""""""""Isabelle Boulay lance un album country
Presse Canadienne
Montréal
L'album country de l'interprète québécoise Isabelle Boulay paraît ce mardi au Québec. Sur ce disque intitulé De retour à la source, la nostalgie prend beaucoup de place et l'amour fait mal.
Pour les besoins de cet album, la chanteuse a puisé dans les musiques et les textes originaux d'artistes comme Michel Rivard, Zachary Richard, Louise Forestier, André Gagnon, Eloi Painchaud, Jorane, Luc De Larochellière, Daniel DeShaime, Francine Raymond, Sylvie Massicotte, Christian Péloquin, Damien Robitaille, Geneviève Binette et Paul Daraîche. On note aussi des reprises de Joe Dassin, Pierre Delanoë et de Claude Lemesle.
Isabelle Boulay donnera par ailleurs une dizaine de spectacles au Québec à compter du 4 mai. Ses prestations auront lieu à Sherbrooke, Magog, Québec et Montréal. Sur scène, six musiciens l'accompagneront."""""""""""""""
samantha- Saministratrice
- Nombre de messages : 3612
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 20/04/2006
Re: Interviews - De retour à la Source (14/04/2007)
que de beaux articles;le cd semble plaire...merci SAM
ptit pimousse- Nombre de messages : 141
Age : 47
Localisation : marmagne 71
Date d'inscription : 15/08/2006
Re: Interviews - De retour à la Source (14/04/2007)
Salut,
encores quelques mots:
Isabelle Boulay y puise force et inspiration
Par Brigitte Dubé
«La trame sonore du film de ma vie serait certainement de la musique country, constate Isabelle Boulay, au moment de lancer son huitième album, De retour à la source. Ce disque, c'est un hommage à la musique qui a bercé mon enfance et aux gens d'ici qui m'inspirent.»
«Je me perçois comme une ouvrière qui a hérité de leur courage, de leur abnégation et de leur grande capacité de travail, poursuit-elle. Si je n'avais pas été Gaspésienne, je ne me serais pas rendue aussi loin», reconnaît la chanteuse aux yeux vert-fleuve.
Comme bien des gens de Sainte-Félicité et de la région, elle écoutait 800, avenue du Phare Ouest à CHRM, quand elle était petite. «Le country, c'est la musique du coeur, de l'espérance et de la dignité humaine», analyse-t-elle.
«Un enfant de 10 ans»
Pour Isabelle Boulay, c'était un besoin viscéral de produire un tel album. «C'était en moi depuis longtemps et je me sens soulagée de l'avoir fait. C'est comme si j'accouchais d'un bébé de 10 ans! Il fallait que ça sorte!» confie-t-elle en riant.
En voyant la liste prestigieuse des auteurs et compositeurs qui l'ont entourée, force est de constater qu'Isabelle Boulay a été très choyée pour réaliser ce vieux rêve. Y figurent des noms comme Zachary Richard, Louise Forestier, André Gagnon, Jorane, Éloi Painchaud ou Francine Raymond.
L'album s'est construit spontanément
L'interprète avait déjà dans ses cahiers la chanson De retour à la source, composée par Paul Daraîche, il y a quatre ans. L'idée a continué de mijoter jusqu'au jour où elle a eu carte blanche pour un spectacle aux FrancoFolies de Montréal.
«Le fait que j'aie choisi une soirée country a été un élément déclencheur pour les auteurs-compositeurs qui travaillent sur mon prochain disque, raconte Isabelle. Grâce à leur grande capacité d'écoute, l'album country s'est construit spontanément, en parallèle avec celui qui doit sortir dans quelques mois. Michel Rivard m'a offert la chanson Entre Matane et Bâton Rouge puis Luc De Larochellière m'a écrit Adrienne,
à la suite d'une simple conversation.
«Ma tante Adrienne, la soeur de mon père, me gardait et faisait toujours jouer J'ai un amour qui ne veut pas mourir. La chanson de Renée Martel, c'était l'histoire de sa vie... Je n'en revenais pas! Il l'a fait revivre!»
Une fille qui s'assume
De retour à la source arrive à point dans la carrière d'Isabelle Boulay. Avec toute la sensibilité dont sont capables les créateurs, Michel Rivard a écrit Entre Matane et Bâton Rouge. La chanson raconte l'histoire d'une fille qui s'assume et se sent libre.
Libre entre autres d'écouter la musique country «que toi, t'aimais pas», dit-elle, au volant de sa voiture, bien en contrôle de sa vie. Après 15 ans de carrière, la Gaspésienne se trouve en effet dans un tournant. Elle a coupé les liens avec ses gérants belges et c'est son conjoint, Marc-André Chicoine, qui l'accompagne maintenant.
«J'ai aujourd'hui davantage besoin d'être conseillée plutôt que guidée», disait-elle au Journal de Montréal, en janvier. Sidéral, sa maison de production de disques et de spectacles, a aussi changé de nom pour Chic Musique. «Mon équipe est comme une famille, estime-t-elle. C'est important pour moi qu'on aille tous dans la même direction puisque, plus que jamais, j'ai envie de faire ce que j'aime, de suivre mes désirs.»
Elle n'a jamais oublié ses origines
Isabelle Boulay revient régulièrement en pèlerinage voir sa mère à Matane, sa maison du 112, rue Saint-Jean à Sainte-Félicité et le chalet de son père. Elle n'a jamais oublié ses origines, même dans les plus grands moments de gloire.
Elle a entre autres chanté dans des stades de France devant 60 000 personnes, avec son idole d'enfance Johnny Halliday. «En fait, réalise-t-elle, il semblait aussi impressionné que moi en imaginant tout le chemin que j'ai parcouru, sachant que je réalisais mon plus grand rêve avec lui.» Les deux pieds sur terre, Isabelle Boulay termine pour l'instant son neuvième album et se consacrera à une tournée qui va débuter en 2008. Mais, la piste du country demeure attrayante. À preuve: un autre rêve la tourmente: un album country en anglais. Une porte d'entrée pour les États-Unis?
bisous
Doris
encores quelques mots:
Isabelle Boulay y puise force et inspiration
Par Brigitte Dubé
«La trame sonore du film de ma vie serait certainement de la musique country, constate Isabelle Boulay, au moment de lancer son huitième album, De retour à la source. Ce disque, c'est un hommage à la musique qui a bercé mon enfance et aux gens d'ici qui m'inspirent.»
«Je me perçois comme une ouvrière qui a hérité de leur courage, de leur abnégation et de leur grande capacité de travail, poursuit-elle. Si je n'avais pas été Gaspésienne, je ne me serais pas rendue aussi loin», reconnaît la chanteuse aux yeux vert-fleuve.
Comme bien des gens de Sainte-Félicité et de la région, elle écoutait 800, avenue du Phare Ouest à CHRM, quand elle était petite. «Le country, c'est la musique du coeur, de l'espérance et de la dignité humaine», analyse-t-elle.
«Un enfant de 10 ans»
Pour Isabelle Boulay, c'était un besoin viscéral de produire un tel album. «C'était en moi depuis longtemps et je me sens soulagée de l'avoir fait. C'est comme si j'accouchais d'un bébé de 10 ans! Il fallait que ça sorte!» confie-t-elle en riant.
En voyant la liste prestigieuse des auteurs et compositeurs qui l'ont entourée, force est de constater qu'Isabelle Boulay a été très choyée pour réaliser ce vieux rêve. Y figurent des noms comme Zachary Richard, Louise Forestier, André Gagnon, Jorane, Éloi Painchaud ou Francine Raymond.
L'album s'est construit spontanément
L'interprète avait déjà dans ses cahiers la chanson De retour à la source, composée par Paul Daraîche, il y a quatre ans. L'idée a continué de mijoter jusqu'au jour où elle a eu carte blanche pour un spectacle aux FrancoFolies de Montréal.
«Le fait que j'aie choisi une soirée country a été un élément déclencheur pour les auteurs-compositeurs qui travaillent sur mon prochain disque, raconte Isabelle. Grâce à leur grande capacité d'écoute, l'album country s'est construit spontanément, en parallèle avec celui qui doit sortir dans quelques mois. Michel Rivard m'a offert la chanson Entre Matane et Bâton Rouge puis Luc De Larochellière m'a écrit Adrienne,
à la suite d'une simple conversation.
«Ma tante Adrienne, la soeur de mon père, me gardait et faisait toujours jouer J'ai un amour qui ne veut pas mourir. La chanson de Renée Martel, c'était l'histoire de sa vie... Je n'en revenais pas! Il l'a fait revivre!»
Une fille qui s'assume
De retour à la source arrive à point dans la carrière d'Isabelle Boulay. Avec toute la sensibilité dont sont capables les créateurs, Michel Rivard a écrit Entre Matane et Bâton Rouge. La chanson raconte l'histoire d'une fille qui s'assume et se sent libre.
Libre entre autres d'écouter la musique country «que toi, t'aimais pas», dit-elle, au volant de sa voiture, bien en contrôle de sa vie. Après 15 ans de carrière, la Gaspésienne se trouve en effet dans un tournant. Elle a coupé les liens avec ses gérants belges et c'est son conjoint, Marc-André Chicoine, qui l'accompagne maintenant.
«J'ai aujourd'hui davantage besoin d'être conseillée plutôt que guidée», disait-elle au Journal de Montréal, en janvier. Sidéral, sa maison de production de disques et de spectacles, a aussi changé de nom pour Chic Musique. «Mon équipe est comme une famille, estime-t-elle. C'est important pour moi qu'on aille tous dans la même direction puisque, plus que jamais, j'ai envie de faire ce que j'aime, de suivre mes désirs.»
Elle n'a jamais oublié ses origines
Isabelle Boulay revient régulièrement en pèlerinage voir sa mère à Matane, sa maison du 112, rue Saint-Jean à Sainte-Félicité et le chalet de son père. Elle n'a jamais oublié ses origines, même dans les plus grands moments de gloire.
Elle a entre autres chanté dans des stades de France devant 60 000 personnes, avec son idole d'enfance Johnny Halliday. «En fait, réalise-t-elle, il semblait aussi impressionné que moi en imaginant tout le chemin que j'ai parcouru, sachant que je réalisais mon plus grand rêve avec lui.» Les deux pieds sur terre, Isabelle Boulay termine pour l'instant son neuvième album et se consacrera à une tournée qui va débuter en 2008. Mais, la piste du country demeure attrayante. À preuve: un autre rêve la tourmente: un album country en anglais. Une porte d'entrée pour les États-Unis?
bisous
Doris
Doris- Nombre de messages : 111
Localisation : Allemagne
Date d'inscription : 13/08/2006
Re: Interviews - De retour à la Source (14/04/2007)
Wow ! Ça sort de partout ! J'ai attrapé aujourd'hui ses entrevues radio et là je viens d'insérer le CD dans le lecteur de mon ordinateur... oh magie ! Le cadeau qu'Isabelle Boulay nous offre avec la technologie Opendisc, c'est fabuleux ! Elle nous donne accès à une section spéciale du site Internet où on peut notamment y écouter des chansons et visionner des photos extraites des Francofolies 2006 et même poster un mot. Lorsque l'on s'inscrit, on nous annonce une ribambelle d'exclusivités, dont des invitations surprises, comme celle de la rencontrer en personne. Alors courez vite acheter le CD, si ce n'est pas déjà fait !
Gege- Nombre de messages : 1103
Age : 43
Localisation : Montréal-Est (Québec)
Date d'inscription : 30/03/2007
Re: Interviews - De retour à la Source (14/04/2007)
Merci pour tous ces beaux articles.
Isabelle, que ça fait plaisir de te retrouver...
Isabelle, que ça fait plaisir de te retrouver...
KIASRA- Nombre de messages : 63
Age : 51
Localisation : RENNES
Date d'inscription : 15/05/2006
Re: Interviews - De retour à la Source (14/04/2007)
Merci pour tous ces articles. Et ben on a hate qu'ils nous l'envoyent de chez vous gégé. Je veux bien courir l'acheter mais je pense que si je part maintenant et le temps de retourner j'aurai loupé l'Olympia Donc je crois que je vais attendre un petit moment.
Très belle ta photo Karine! Bisous
Très belle ta photo Karine! Bisous
petite-vallée- Nombre de messages : 1772
Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 24/04/2006
Re: Interviews - De retour à la Source (14/04/2007)
Merci beaucoup, elle vient d'un article de presse.
Bisous
Karine
Bisous
Karine
KIASRA- Nombre de messages : 63
Age : 51
Localisation : RENNES
Date d'inscription : 15/05/2006
Re: Interviews - De retour à la Source (14/04/2007)
merci beaucoup pour toutes ces articles
Qu'est ca que j'ai hate de l'avoir cet album!!!
Qu'est ca que j'ai hate de l'avoir cet album!!!
Re: Interviews - De retour à la Source (14/04/2007)
Hello,
Encore une belle interview:
19 avril 2007
Isabelle Boulay
Réagissez à ce texte !
Le doux chagrin
François Desmeules
Isabelle Boulay: "Ici, les gens vivent entourés d'artistes. Là-bas, c'est plus exceptionnel. Heureusement, je suis petite, je fais cinq pieds, ça passe inaperçu. Sauf que quand je me mets à parler, on me reconnaît tout de suite. Je suis démasquée!"
photo: John Londoño
Isabelle Boulay, après 10 ans de carrière, assouvit le plaisir secret d'un album qui sent bon le terroir, hanté par l'inoubliable souvenir de son père et la mémoire des siens.
Isabelle Boulay a un solide accent. Et malgré sa renommée, son petit million de disques vendus dans l'Hexagone et ses exils européens, ce n'est toujours pas celui de Paris.
Quiconque aura parcouru le pays en remontant le fleuve reconnaîtra ce timbre de bord de mer, ses intonations en pentes raides, les courbes du chemin au-delà de Matane, là où les caplans argentés roulent sur la grève aux clairs de lune de juin.
Isabelle Boulay fait des analogies géographiques entre ici et ailleurs: "On a des tempéraments d'insulaires, comme les Corses, passionnés, nationalistes et intègres. Les lois des hommes, les rapports entre les êtres reposent sur des lois non écrites. Il y a des mots qui tuent... La parole, ici, est importante."
MATANTE, MATANE
Mardi gris d'hiver interminable. Au sixième étage d'un building du tronçon ouest de Sainte-Catherine, elle fait la promotion d'un huitième album qui la ramène à ses solides racines.
La table est donc dressée pour un petit devoir de mémoire: ses sept ans, première de classe, le resto-bar de ses parents sur le bord de la 132 à Sainte-Félicité où elle pousse la chansonnette. La famille, si importante, et matante, et mononcle... ce petit monde qui la couve pressentant déjà l'étincelle.
Une cousine l'inscrit à ses premiers concours d'amateurs. Puis le silence, de 11 à 16 ans, parce que le rossignol s'est perdu dans un autre sous-bois: "Je ne pouvais plus chanter. Plus de scène. On était partis à Matane. Perdue dans une autre école avec quatre
classes de sixième année, mes notes chutaient, dit-elle. Mais au moins je chantais dans ma chambre..."
Petite immigrée des régions, elle descend ensuite seule vers la capitale: "J'avais besoin de liberté pour m'épanouir. Je ne voulais plus vivre dans le regard de ceux qui me connaissaient. Besoin de culture, de littérature. À Québec, je voulais découvrir ce que j'aimais. C'était soit la linguistique, soit la chanson. J'ai fait un mois au cégep de Limoilou avec des profs super... et puis j'ai remporté Petite-Vallée à 17 ans, Granby à 19. Ç'a été la chanson..." Cocasse: la salle de spectacle de la bibliothèque municipale de Matane porte désormais son nom.
POP STAR
Devant ma petite tasse de thé, la fille de 34 ans, crinière mordorée de cheval sauvage, passe sur la suite des choses avec un naturel désarmant sans se préoccuper des rapports de proportion incongrus entre Sainte-Félicité et Paris: Starmania 350 fois à 22 ans, les couvertures papier glacé des magazines, potinages de gérant, soupirants, ruptures et prince consort: "Les écueils de la jeunesse? Oui! Certainement. J'étais tellement impatiente. Une soif... Mais je me sentais extrêmement seule. Loin, sans repères... Une période très sombre... Huit cartes de métro dans ma poche pour l'Europe. Exilée... mal à l'aise même si, chaque soir, je rejoignais tous ces gens sur scène."
En 1999, Le Saule et Je t'oublierai, je t'oublierai sont sur toutes les radios. 240 000 disques ici, 225 000 en France, soutenue par des auteurs-compositeurs célèbres. Elle se permet pour toute récompense trois mobiliers de chambre à coucher pour son appart du canal Lachine et entame une solide collection de fringues. Les robes de Christian Lacroix la passionneront: "Ma famille a connu l'aide sociale. Et c'est survenu en plein dans mon adolescence. Je me suis offert ce que jadis mes parents ne pouvaient pas me payer. Un lit à baldaquin que je voyais dans le catalogue Simpson-Sears. Ma mère me fabriquait des vêtements pour que je ne me sente pas exclue. Être capable de faire mon métier, investir dans mes spectacles et mes disques sans compromis et avoir du beau linge pour le faire. M'offrir et offrir aux autres une certaine esthétique de beauté à laquelle je suis très attachée, voilà ce que m'a apporté l'argent. J'ai une grande garde-robe", rigole-t-elle.
À l'été 2000, l'affaire explose en France alors que Mieux qu'ici-bas franchit aisément le cap du million d'exemplaires, coiffant au poteau les albums -locaux - de Louise Attaque et Keren Ann aux Victoires de la musique.
Isabelle Boulay voit alors Paris en romantique, comme dans ces boules de verre qu'agitent les touristes: "Ce n'était pas une fin en soi. On peut très bien gagner sa vie au Québec. Je voulais aller en France parce qu'Aznavour, Édith Piaf, la grande chanson française réaliste m'intéressaient. Ça s'est avéré très exigeant. L'image y est très importante. Pour moi, il y aura toujours un décalage. Je n'ai jamais attrapé l'accent. Et je serais bien incapable de faire de l'imitation. Si je devais m'y installer, je chercherais encore un bord de mer, comme chez moi... La Corse, Biarritz..."
PARTIR, REVENIR
Pourquoi raconter ces histoires? Pour se familiariser peut-être avec les motifs et décors de son nouveau projet, ses attaches, pour justifier sa galerie de personnages, telle tante Adrienne, et l'omniprésence de ce père qui glisse en fantôme bienveillant sur presque toutes les chansons de De retour à la source, dans des lieux où sonne encore l'angélus de midi.
Durant quelques années, entre le Zénith et les FrancoFolies, Isabelle Boulay cogite. Elle a en main sa chanson-titre écrite par Geneviève Binette, un truc franchement country qui donne envie d'en avoir dix: "C'est allé assez vite. Je voulais faire un album de reprises country. Mais tout en préparant autre chose, Luc De Larochellière et Michel Rivard m'ont fait des chansons. J'en ai demandé d'autres à Éloi Painchaud, Jorane, Zachary Richard, Louise Forestier... Et j'ai commencé à croire que je pouvais apporter quelque chose au country. Finalement, ce fut comme de quitter l'autoroute pour prendre des chemins de gravelle. La vie m'apparaissait moins tragique que dans Le Saule inconsolable. Les auteurs et la réalisation de Rick Haworth m'ont emmenée ailleurs..."
"J'ai été élevée dans un milieu rural. Fabrice Luchini m'a dit que j'étais "vachement pertinente", manière de dire, je crois, que ma nature profonde était, à ses yeux, pittoresque et authentique", poursuit une Isabelle Boulay hilare, constatant tout de même que cet album, où elle pose à 10 ans en cow-girl d'anniversaire, n'a rien de "désarçonnant": "On est très proche de cet univers au Québec. Pour moi, Sèche tes pleurs, c'est une chanson country. On est tout de même des Américains pour le meilleur et pour le pire, c'est dans notre mouvance. C'est ce que j'écoutais quand j'étais petite, j'ai conservé ce sens particulier du tempo..."
Sur les trois quarts de ses titres, De retour à la source réfère nécessairement profondément à l'enfance, au paradis perdu, à la simplicité oubliée, avec un onirisme idéal sacralisant définitivement une grande cassure connue: la mort de son père, décédé à l'âge de 58 ans alors que, en pleine ascension, elle en avait à peine 21: "Cassée? Cassée en miettes! Cassée en mille morceaux. Sept ans après sa mort, un soir, j'ai pris le téléphone pour l'appeler. J'étais pas saoule! Ç'a été le pire moment de ma vie! Ce n'était pas le meilleur des pères, mais il était droit et digne. Il n'avait peur de personne. Il était comme Lucien Bouchard, intransigeant, déterminé."
Et chaque fois, avant de monter sur scène, Isabelle Boulay jase avec Raymond: "Je lui demande juste de m'aider à me tenir deboutte." Elle hésite, intarissable mais prudente: "J'avais 11 ans quand il est parti dans le bois. Il travaillait sur les chantiers de foresterie et les barrages. Il ramenait des raquettes et des traînes sauvages. Quand il revenait, ça sentait la sueur et le sapin..."
Cette cassure, ses auteurs vont la pousser finalement au paroxysme. Une chanson offerte par Paul Daraîche, figure de proue du western d'ici, lui aura permis d'assister à une réconciliation inattendue. "C'est par une journée grise / Dans la route de l'église / Que remontent en moi / Les images de mon passé / Dans ce petit cimetière / Quelque part près de la mer à Gaspé / Je suis là toute seule et fière / Sur la tombe de mon père... (Lui)"
"Ma mère et mon père se sont séparés quand j'étais assez jeune. Comme la plupart des femmes, elle aurait voulu être aimée comme elle l'espérait. Mais leurs espérances ne se rejoignaient pas. Un jour, ma mère s'est fait un nouveau chum et elle a enlevé sa photo de mariage du mur. Ça m'a bouleversée... Il y a quatre ans, Paul a trouvé où elle habitait. Il est allé jusqu'à sa porte, lui remettre en main propre cette chanson intitulée Lui. Elle l'a lue... Et elle a remis la photo sur le foyer." Elle ajoute, émue: "Je ne chanterai plus jamais sur le sujet. Mais j'ai la foi... Si j'arrive à faire des chansons qui peuvent apaiser le malheur, alors c'est un beau métier."
Isabelle Boulay
De retour à la source
(Audiogram / Select)
Les 30, 31 mai et 1er juin
Au Théâtre du Nouveau Monde
ooo
CHANTEUSE À VOIX?
Durant cinq ans, les Québécoises ont dominé insolemment les palmarès français. Céline Dion, Natasha St-Pier, et Isabelle Boulay en tête sont étiquetées "chanteuses à voix". L'épithète vaguement méprisante témoigne de l'agacement d'élites intellectuelles plus chauvines à l'égard de cette exception culturelle francophone d'outre-mer. "C'est étrange, personnellement, je ne crois pas que je sois une chanteuse à voix. Mais peut-être que c'est dans notre nature. Je pense même que c'est climatique: être élevé dans la rigueur des hivers... Je crois que ça dépend du background, de la vie de chacun. La voix est une fonction. Moi, ma chanteuse préférée, c'est Vanessa Paradis. Elle chante juste et vrai. Je ne vois pas ce qui dérange, il y a plein d'artistes français qui marchent ici et personne ne s'en plaint. Et je sais que ma place, je ne l'ai pas volée."
Encore une belle interview:
19 avril 2007
Isabelle Boulay
Réagissez à ce texte !
Le doux chagrin
François Desmeules
Isabelle Boulay: "Ici, les gens vivent entourés d'artistes. Là-bas, c'est plus exceptionnel. Heureusement, je suis petite, je fais cinq pieds, ça passe inaperçu. Sauf que quand je me mets à parler, on me reconnaît tout de suite. Je suis démasquée!"
photo: John Londoño
Isabelle Boulay, après 10 ans de carrière, assouvit le plaisir secret d'un album qui sent bon le terroir, hanté par l'inoubliable souvenir de son père et la mémoire des siens.
Isabelle Boulay a un solide accent. Et malgré sa renommée, son petit million de disques vendus dans l'Hexagone et ses exils européens, ce n'est toujours pas celui de Paris.
Quiconque aura parcouru le pays en remontant le fleuve reconnaîtra ce timbre de bord de mer, ses intonations en pentes raides, les courbes du chemin au-delà de Matane, là où les caplans argentés roulent sur la grève aux clairs de lune de juin.
Isabelle Boulay fait des analogies géographiques entre ici et ailleurs: "On a des tempéraments d'insulaires, comme les Corses, passionnés, nationalistes et intègres. Les lois des hommes, les rapports entre les êtres reposent sur des lois non écrites. Il y a des mots qui tuent... La parole, ici, est importante."
MATANTE, MATANE
Mardi gris d'hiver interminable. Au sixième étage d'un building du tronçon ouest de Sainte-Catherine, elle fait la promotion d'un huitième album qui la ramène à ses solides racines.
La table est donc dressée pour un petit devoir de mémoire: ses sept ans, première de classe, le resto-bar de ses parents sur le bord de la 132 à Sainte-Félicité où elle pousse la chansonnette. La famille, si importante, et matante, et mononcle... ce petit monde qui la couve pressentant déjà l'étincelle.
Une cousine l'inscrit à ses premiers concours d'amateurs. Puis le silence, de 11 à 16 ans, parce que le rossignol s'est perdu dans un autre sous-bois: "Je ne pouvais plus chanter. Plus de scène. On était partis à Matane. Perdue dans une autre école avec quatre
classes de sixième année, mes notes chutaient, dit-elle. Mais au moins je chantais dans ma chambre..."
Petite immigrée des régions, elle descend ensuite seule vers la capitale: "J'avais besoin de liberté pour m'épanouir. Je ne voulais plus vivre dans le regard de ceux qui me connaissaient. Besoin de culture, de littérature. À Québec, je voulais découvrir ce que j'aimais. C'était soit la linguistique, soit la chanson. J'ai fait un mois au cégep de Limoilou avec des profs super... et puis j'ai remporté Petite-Vallée à 17 ans, Granby à 19. Ç'a été la chanson..." Cocasse: la salle de spectacle de la bibliothèque municipale de Matane porte désormais son nom.
POP STAR
Devant ma petite tasse de thé, la fille de 34 ans, crinière mordorée de cheval sauvage, passe sur la suite des choses avec un naturel désarmant sans se préoccuper des rapports de proportion incongrus entre Sainte-Félicité et Paris: Starmania 350 fois à 22 ans, les couvertures papier glacé des magazines, potinages de gérant, soupirants, ruptures et prince consort: "Les écueils de la jeunesse? Oui! Certainement. J'étais tellement impatiente. Une soif... Mais je me sentais extrêmement seule. Loin, sans repères... Une période très sombre... Huit cartes de métro dans ma poche pour l'Europe. Exilée... mal à l'aise même si, chaque soir, je rejoignais tous ces gens sur scène."
En 1999, Le Saule et Je t'oublierai, je t'oublierai sont sur toutes les radios. 240 000 disques ici, 225 000 en France, soutenue par des auteurs-compositeurs célèbres. Elle se permet pour toute récompense trois mobiliers de chambre à coucher pour son appart du canal Lachine et entame une solide collection de fringues. Les robes de Christian Lacroix la passionneront: "Ma famille a connu l'aide sociale. Et c'est survenu en plein dans mon adolescence. Je me suis offert ce que jadis mes parents ne pouvaient pas me payer. Un lit à baldaquin que je voyais dans le catalogue Simpson-Sears. Ma mère me fabriquait des vêtements pour que je ne me sente pas exclue. Être capable de faire mon métier, investir dans mes spectacles et mes disques sans compromis et avoir du beau linge pour le faire. M'offrir et offrir aux autres une certaine esthétique de beauté à laquelle je suis très attachée, voilà ce que m'a apporté l'argent. J'ai une grande garde-robe", rigole-t-elle.
À l'été 2000, l'affaire explose en France alors que Mieux qu'ici-bas franchit aisément le cap du million d'exemplaires, coiffant au poteau les albums -locaux - de Louise Attaque et Keren Ann aux Victoires de la musique.
Isabelle Boulay voit alors Paris en romantique, comme dans ces boules de verre qu'agitent les touristes: "Ce n'était pas une fin en soi. On peut très bien gagner sa vie au Québec. Je voulais aller en France parce qu'Aznavour, Édith Piaf, la grande chanson française réaliste m'intéressaient. Ça s'est avéré très exigeant. L'image y est très importante. Pour moi, il y aura toujours un décalage. Je n'ai jamais attrapé l'accent. Et je serais bien incapable de faire de l'imitation. Si je devais m'y installer, je chercherais encore un bord de mer, comme chez moi... La Corse, Biarritz..."
PARTIR, REVENIR
Pourquoi raconter ces histoires? Pour se familiariser peut-être avec les motifs et décors de son nouveau projet, ses attaches, pour justifier sa galerie de personnages, telle tante Adrienne, et l'omniprésence de ce père qui glisse en fantôme bienveillant sur presque toutes les chansons de De retour à la source, dans des lieux où sonne encore l'angélus de midi.
Durant quelques années, entre le Zénith et les FrancoFolies, Isabelle Boulay cogite. Elle a en main sa chanson-titre écrite par Geneviève Binette, un truc franchement country qui donne envie d'en avoir dix: "C'est allé assez vite. Je voulais faire un album de reprises country. Mais tout en préparant autre chose, Luc De Larochellière et Michel Rivard m'ont fait des chansons. J'en ai demandé d'autres à Éloi Painchaud, Jorane, Zachary Richard, Louise Forestier... Et j'ai commencé à croire que je pouvais apporter quelque chose au country. Finalement, ce fut comme de quitter l'autoroute pour prendre des chemins de gravelle. La vie m'apparaissait moins tragique que dans Le Saule inconsolable. Les auteurs et la réalisation de Rick Haworth m'ont emmenée ailleurs..."
"J'ai été élevée dans un milieu rural. Fabrice Luchini m'a dit que j'étais "vachement pertinente", manière de dire, je crois, que ma nature profonde était, à ses yeux, pittoresque et authentique", poursuit une Isabelle Boulay hilare, constatant tout de même que cet album, où elle pose à 10 ans en cow-girl d'anniversaire, n'a rien de "désarçonnant": "On est très proche de cet univers au Québec. Pour moi, Sèche tes pleurs, c'est une chanson country. On est tout de même des Américains pour le meilleur et pour le pire, c'est dans notre mouvance. C'est ce que j'écoutais quand j'étais petite, j'ai conservé ce sens particulier du tempo..."
Sur les trois quarts de ses titres, De retour à la source réfère nécessairement profondément à l'enfance, au paradis perdu, à la simplicité oubliée, avec un onirisme idéal sacralisant définitivement une grande cassure connue: la mort de son père, décédé à l'âge de 58 ans alors que, en pleine ascension, elle en avait à peine 21: "Cassée? Cassée en miettes! Cassée en mille morceaux. Sept ans après sa mort, un soir, j'ai pris le téléphone pour l'appeler. J'étais pas saoule! Ç'a été le pire moment de ma vie! Ce n'était pas le meilleur des pères, mais il était droit et digne. Il n'avait peur de personne. Il était comme Lucien Bouchard, intransigeant, déterminé."
Et chaque fois, avant de monter sur scène, Isabelle Boulay jase avec Raymond: "Je lui demande juste de m'aider à me tenir deboutte." Elle hésite, intarissable mais prudente: "J'avais 11 ans quand il est parti dans le bois. Il travaillait sur les chantiers de foresterie et les barrages. Il ramenait des raquettes et des traînes sauvages. Quand il revenait, ça sentait la sueur et le sapin..."
Cette cassure, ses auteurs vont la pousser finalement au paroxysme. Une chanson offerte par Paul Daraîche, figure de proue du western d'ici, lui aura permis d'assister à une réconciliation inattendue. "C'est par une journée grise / Dans la route de l'église / Que remontent en moi / Les images de mon passé / Dans ce petit cimetière / Quelque part près de la mer à Gaspé / Je suis là toute seule et fière / Sur la tombe de mon père... (Lui)"
"Ma mère et mon père se sont séparés quand j'étais assez jeune. Comme la plupart des femmes, elle aurait voulu être aimée comme elle l'espérait. Mais leurs espérances ne se rejoignaient pas. Un jour, ma mère s'est fait un nouveau chum et elle a enlevé sa photo de mariage du mur. Ça m'a bouleversée... Il y a quatre ans, Paul a trouvé où elle habitait. Il est allé jusqu'à sa porte, lui remettre en main propre cette chanson intitulée Lui. Elle l'a lue... Et elle a remis la photo sur le foyer." Elle ajoute, émue: "Je ne chanterai plus jamais sur le sujet. Mais j'ai la foi... Si j'arrive à faire des chansons qui peuvent apaiser le malheur, alors c'est un beau métier."
Isabelle Boulay
De retour à la source
(Audiogram / Select)
Les 30, 31 mai et 1er juin
Au Théâtre du Nouveau Monde
ooo
CHANTEUSE À VOIX?
Durant cinq ans, les Québécoises ont dominé insolemment les palmarès français. Céline Dion, Natasha St-Pier, et Isabelle Boulay en tête sont étiquetées "chanteuses à voix". L'épithète vaguement méprisante témoigne de l'agacement d'élites intellectuelles plus chauvines à l'égard de cette exception culturelle francophone d'outre-mer. "C'est étrange, personnellement, je ne crois pas que je sois une chanteuse à voix. Mais peut-être que c'est dans notre nature. Je pense même que c'est climatique: être élevé dans la rigueur des hivers... Je crois que ça dépend du background, de la vie de chacun. La voix est une fonction. Moi, ma chanteuse préférée, c'est Vanessa Paradis. Elle chante juste et vrai. Je ne vois pas ce qui dérange, il y a plein d'artistes français qui marchent ici et personne ne s'en plaint. Et je sais que ma place, je ne l'ai pas volée."
samantha- Saministratrice
- Nombre de messages : 3612
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 20/04/2006
Re: Interviews - De retour à la Source (14/04/2007)
Bonjour,
Encore un article mais en anglais...
(http://www.canada.com/montrealgazette/news/arts/story.html?id=7ba183f5-7c78-483c-811a-3e2d7bba4f12)
Boulay a country girl at heart
De retour a la source. Singer/songwriter's new disc pays homage to the music she grew up listening to
JUAN RODRIGUEZ, The Gazette
Published: Thursday, April 19, 2007
Isabelle Boulay is known here and in Europe as a mainstream singer "du grande classe" but there's a lilt in her voice that's pure yearning country. And it's the real deal, reflecting what she grew up listening to in her village of Sainte-Felicite in the Gaspe, where her parents owned a restaurant-bar and Willie Lamothe, Paul Brunelle and Marcel Martel played on the radio.
Country has been both an escape from the cycle of big stage shows and recording over the past decade or so - listening in her car to Willie Nelson, Townes Van Zandt and Dwight Yoakam - as well as a companion.
Boulay's always dreamt of making a country album, where that lilt stretches out and envelopes the world of her childhood. So, after an a-la-carte country show at last year's FrancoFolies, she set about choosing the repertoire and shaping the arrangements of De Retour a la source.
The dream album's mood and cultural perimeter is established with Entre Matane et Baton Rouge, performed with its writer Michel Rivard. Indeed, the album (co-produced by Rivard's longtime guitarist Rick Haworth) represents a who's-who of local tunesmiths, including Zachary Richard, Jorane, Luc De Larochelliere, Louise Forestier, Andre Gagnon, Sylvie Massicotte, Paul Daraiche and Damien Robitaille (who penned the title track, with lyrics by Genevieve Binette). Not to mention an adaptation of Joe Dassin's expansive Mon Village au bout du monde.
The production, as always with Boulay, is impeccable, with plenty of great picking, fiddling and twanging front and centre. The atmosphere is downtempo and thoughtful, heavy on tragic longeurs. No gloss or glitz, merci.
She's premiering the album on stage with eight shows, in Sherbrooke, Magog and Quebec City and locally at Theatre de Nouveau Monde on May 30 and 31 and June 1. Tickets are $52.71 to $64.10. at the box office, 514-866-8668.
Encore un article mais en anglais...
(http://www.canada.com/montrealgazette/news/arts/story.html?id=7ba183f5-7c78-483c-811a-3e2d7bba4f12)
Boulay a country girl at heart
De retour a la source. Singer/songwriter's new disc pays homage to the music she grew up listening to
JUAN RODRIGUEZ, The Gazette
Published: Thursday, April 19, 2007
Isabelle Boulay is known here and in Europe as a mainstream singer "du grande classe" but there's a lilt in her voice that's pure yearning country. And it's the real deal, reflecting what she grew up listening to in her village of Sainte-Felicite in the Gaspe, where her parents owned a restaurant-bar and Willie Lamothe, Paul Brunelle and Marcel Martel played on the radio.
Country has been both an escape from the cycle of big stage shows and recording over the past decade or so - listening in her car to Willie Nelson, Townes Van Zandt and Dwight Yoakam - as well as a companion.
Boulay's always dreamt of making a country album, where that lilt stretches out and envelopes the world of her childhood. So, after an a-la-carte country show at last year's FrancoFolies, she set about choosing the repertoire and shaping the arrangements of De Retour a la source.
The dream album's mood and cultural perimeter is established with Entre Matane et Baton Rouge, performed with its writer Michel Rivard. Indeed, the album (co-produced by Rivard's longtime guitarist Rick Haworth) represents a who's-who of local tunesmiths, including Zachary Richard, Jorane, Luc De Larochelliere, Louise Forestier, Andre Gagnon, Sylvie Massicotte, Paul Daraiche and Damien Robitaille (who penned the title track, with lyrics by Genevieve Binette). Not to mention an adaptation of Joe Dassin's expansive Mon Village au bout du monde.
The production, as always with Boulay, is impeccable, with plenty of great picking, fiddling and twanging front and centre. The atmosphere is downtempo and thoughtful, heavy on tragic longeurs. No gloss or glitz, merci.
She's premiering the album on stage with eight shows, in Sherbrooke, Magog and Quebec City and locally at Theatre de Nouveau Monde on May 30 and 31 and June 1. Tickets are $52.71 to $64.10. at the box office, 514-866-8668.
yen- Nombre de messages : 8
Localisation : USA
Date d'inscription : 29/07/2006
Re: Interviews - De retour à la Source (14/04/2007)
Whaouw! Merci Sam! Pas le temps de lire tout maintenant mais ça paraît très beau.
petite-vallée- Nombre de messages : 1772
Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 24/04/2006
Re: Interviews - De retour à la Source (14/04/2007)
Thanks Yen! Looking forward to read this too! And in english, why not?
Au fait tu ne trouves pas qu'elle a fait quelques progrès de prononciation? Quand penses-tu? Est-elle prête pour un album country en anglais?
Au fait tu ne trouves pas qu'elle a fait quelques progrès de prononciation? Quand penses-tu? Est-elle prête pour un album country en anglais?
petite-vallée- Nombre de messages : 1772
Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 24/04/2006
Re: Interviews - De retour à la Source (14/04/2007)
Si, elle prononce l'anglais très très bien!
Je crois que quand on chante, c'est plus facile de perdre l'accent. Par exemple, beaucoup d'australiens chantent comme les americains sans accents australien.
Quand Isabelle chante en anglais, j'entends surtout un accent avec la lettre "a" mais je ne suis pas sûr si ce soit son accent canadien ou accent francais. Soit l'une soit l'autre (ou un melange des deux), c'est très mignon et j'accueillerais bien un album entier en anglais.
Pourquoi? Parce que je pourrais apprendre ces chansons-là beaucoup plus vite.
Je crois que quand on chante, c'est plus facile de perdre l'accent. Par exemple, beaucoup d'australiens chantent comme les americains sans accents australien.
Quand Isabelle chante en anglais, j'entends surtout un accent avec la lettre "a" mais je ne suis pas sûr si ce soit son accent canadien ou accent francais. Soit l'une soit l'autre (ou un melange des deux), c'est très mignon et j'accueillerais bien un album entier en anglais.
Pourquoi? Parce que je pourrais apprendre ces chansons-là beaucoup plus vite.
yen- Nombre de messages : 8
Localisation : USA
Date d'inscription : 29/07/2006
Re: Interviews - De retour à la Source (14/04/2007)
Tu te débrouilles très bien en français Yen et je suis sûre que ce que dit Isabelle dans ses chansons et dans ses interviews n'a plus de secret pour toi. Bon je vais passer un moment à lire tout ça! Merci beaucoup tout le monde pour cette longue lecture.
petite-vallée- Nombre de messages : 1772
Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 24/04/2006
Re: Interviews - De retour à la Source (14/04/2007)
Hello,
On continu toujours dans les articles de presse internet avec celui çi , article qui nous propose la plus belle des photos, a mon avis personnel, a ce lien :
https://entoutesimplicite.1fr1.net/gallery/Divers/bilde5-pic_1066.html
"""""""""""""""""Isabelle Boulay version country
Linda Corbo
Le Nouvelliste
Trois-Rivières
Elle y tenait depuis longtemps, très longtemps. Sauf que cet album country n’était tout de même pas prévu pour cette année. Disons qu’il s’est imposé ces derniers mois, au moment même où Isabelle Boulay vaquait à rassembler ses chansons pour un tout autre album, celui-là destiné à l’ensemble de la francophonie. Ce dernier sortira bel et bien à la fin de 2007, mais pour le moment, c’est «De retour aux sources» qu’elle présente au public comme son dernier-né, un brin prématuré.
«Ça peut paraître déraisonnable de sortir deux disques comme ça, la même année, mais la magie a opéré, les choses sont arrivées les unes à la suite des autres et tout est devenu comme une nécessité.» D’abord la chanteuse n’est pas du genre à ignorer ses élans, et de toute évidence, ce projet longuement désiré était dû pour prendre vie maintenant. «C’est comme si j’avais accouché d’un enfant qui avait déjà dix ans...», sourit Isabelle Boulay.
Ce projet de longue date, la chanteuse le caressait sans se soucier du fait que le country au Québec est souvent perçu comme une musique mal aimée. «Elle est souvent snobée, en fait. Moi je crois que c’est une espèce de protection du fait que c’est une musique qui va droit au coeur, qui est très directe. C’est l’histoire des ouvriers, des âmes esseulées, de la dignité humaine, de l’espérance.»
Et celle de son berceau en Gaspésie. «Le country, c’est comme la trame sonore de mon enfance. On a été beaucoup plus bercé par cette musique-là au Québec que par les Léo Ferré et Serge Lama.» Et Isabelle Boulay le ressent instantanément auprès des gens.
À chaque fois qu’elle a emprunté ce chemin musical, elle a validé ses propos. «La première fois que j’ai fait du country à la télé, c’était à l’émission Bons baisers de France, dit-elle. «Même en coulisses, tout le monde m’en parlait. Les gens réagissent énormément à cette musique. Il faut entendre les applaudissements, c’est comme si tu redonnes aux gens un peu de leur enfance.»
Elle le validera bientôt sur scène. Au départ, il ne devait y avoir aucun spectacle pour cet album mais elle s’est ravisée, en planifiant huit concerts exclusifs du 4 mai au 1er juin, à Sherbrooke, Magog, Québec et Montréal. Mais attention, St-Tite qui pourrait bien aussi l’accueillir au sein de son festival. «C’est en pourparlers actuellement», sourit-elle, prudente.•
On continu toujours dans les articles de presse internet avec celui çi , article qui nous propose la plus belle des photos, a mon avis personnel, a ce lien :
https://entoutesimplicite.1fr1.net/gallery/Divers/bilde5-pic_1066.html
"""""""""""""""""Isabelle Boulay version country
Linda Corbo
Le Nouvelliste
Trois-Rivières
Elle y tenait depuis longtemps, très longtemps. Sauf que cet album country n’était tout de même pas prévu pour cette année. Disons qu’il s’est imposé ces derniers mois, au moment même où Isabelle Boulay vaquait à rassembler ses chansons pour un tout autre album, celui-là destiné à l’ensemble de la francophonie. Ce dernier sortira bel et bien à la fin de 2007, mais pour le moment, c’est «De retour aux sources» qu’elle présente au public comme son dernier-né, un brin prématuré.
«Ça peut paraître déraisonnable de sortir deux disques comme ça, la même année, mais la magie a opéré, les choses sont arrivées les unes à la suite des autres et tout est devenu comme une nécessité.» D’abord la chanteuse n’est pas du genre à ignorer ses élans, et de toute évidence, ce projet longuement désiré était dû pour prendre vie maintenant. «C’est comme si j’avais accouché d’un enfant qui avait déjà dix ans...», sourit Isabelle Boulay.
Ce projet de longue date, la chanteuse le caressait sans se soucier du fait que le country au Québec est souvent perçu comme une musique mal aimée. «Elle est souvent snobée, en fait. Moi je crois que c’est une espèce de protection du fait que c’est une musique qui va droit au coeur, qui est très directe. C’est l’histoire des ouvriers, des âmes esseulées, de la dignité humaine, de l’espérance.»
Et celle de son berceau en Gaspésie. «Le country, c’est comme la trame sonore de mon enfance. On a été beaucoup plus bercé par cette musique-là au Québec que par les Léo Ferré et Serge Lama.» Et Isabelle Boulay le ressent instantanément auprès des gens.
À chaque fois qu’elle a emprunté ce chemin musical, elle a validé ses propos. «La première fois que j’ai fait du country à la télé, c’était à l’émission Bons baisers de France, dit-elle. «Même en coulisses, tout le monde m’en parlait. Les gens réagissent énormément à cette musique. Il faut entendre les applaudissements, c’est comme si tu redonnes aux gens un peu de leur enfance.»
Elle le validera bientôt sur scène. Au départ, il ne devait y avoir aucun spectacle pour cet album mais elle s’est ravisée, en planifiant huit concerts exclusifs du 4 mai au 1er juin, à Sherbrooke, Magog, Québec et Montréal. Mais attention, St-Tite qui pourrait bien aussi l’accueillir au sein de son festival. «C’est en pourparlers actuellement», sourit-elle, prudente.•
samantha- Saministratrice
- Nombre de messages : 3612
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Date d'inscription : 20/04/2006
Re: Interviews - De retour à la Source (14/04/2007)
woaw!! qu'est ce qu'elle est belle sur cette foto!!
et ce regard!! elle a vraiment l'air de penser à quelque chose de précis et qui lui tient à coeur!!!
je suis d'ac avec toi Sam, c'est une des plus belles fotos!!! j'adore!!!
merci
bizouuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
et ce regard!! elle a vraiment l'air de penser à quelque chose de précis et qui lui tient à coeur!!!
je suis d'ac avec toi Sam, c'est une des plus belles fotos!!! j'adore!!!
merci
bizouuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
Re: Interviews - De retour à la Source (14/04/2007)
Wouaw! Que dire après tout ça? Mes yeux n'arrivent plus à suivre! On a été drôlement gâtés pendant ces vacances. Je remercie toutes celles qui nous ont permis de lire ces magnifiques articles. Alors, j'ai retenu quelque chose d'important et de très réjouissant c'est le fait qu'elle dit qu'elle chantera chez nous, plusieurs chansons country et ça, c'est une super nouvelle pour celles et ceux qui ne pourront pas aller au Québec
Et puis, il est dit également qu'elle fera une grande tournée en Europe pour le second album. C'est génial.
Je la sens très heureuse et sereine notre Isabelle et vivement qu'on la revoie
Et puis, il est dit également qu'elle fera une grande tournée en Europe pour le second album. C'est génial.
Je la sens très heureuse et sereine notre Isabelle et vivement qu'on la revoie
laure- Nombre de messages : 1506
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Date d'inscription : 23/04/2006
Re: Interviews - De retour à la Source (14/04/2007)
Mais qu'elle est belle notre cow-girl! Merci merci beaucoup Sam!
petite-vallée- Nombre de messages : 1772
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Re: Interviews - De retour à la Source (14/04/2007)
MAGNIFIQUE NOTRE ISABELLE EN COWGIRL.J AI HATE D ENTENDRE LE CD ET DE LA REVOIR.MERCI POUR TOUS CES BEAUX ARTICLES.
ptit pimousse- Nombre de messages : 141
Age : 47
Localisation : marmagne 71
Date d'inscription : 15/08/2006
Donnez votre opinion sur Isabelle
Bonjour à tous ! Je suis certaine que ce site a été rapporté quelque part ici, mais je vous offre tout de même mon article, qui a été publié parmi les autres commentaires. Je crois même que certains y sont transcrits ici et que la magnifique photo d'Isabelle Boulay sur le site a été utilisée comme avatar par l'une de vous. Alors bonne lecture ! Voici quand même le lien : http://www.voir.ca/musique/musique.aspx?iIDArticle=46928
Un vent nouveau pour Isabelle (votez pour cette réaction)
Chers lecteurs chères lectrices,
Je veux tout d'abord m'adresser à tous les détracteurs d'Isabelle Boulay, car je suis triste et outrée par certains commentaires. De un, à tous ceux et celles qui disent s'endormir et s'ennuyer à écouter des «ballades sirupeuses et mélancoliques», vous avez le droit et c'est votre opinion. Mais sachez que vous n'avez peut-être pas frappé à la bonne porte et que ce genre de musique ne tombe peut-être pas dans votre créneau. De deux, à tous ceux et celles qui croient et affirment qu'Isabelle et ses compatriotes feront de nos adolescents une génération de dépressifs et de déprimés de la vie, je vous dis moi que ce ne sera certes pas pire que la lignée de fuckés enragés qu'a engendré le rock alternatif métal et toute cette brochette de styles qui rendent complètement fous et débiles si vous ne l'êtes pas encore tout à fait. De trois, à ceux et celles qui se demandent pourquoi Isabelle nous offre un album country, vous n'avez sans doute rien compris et vous devriez peut-être l'écouter parler de ses origines. Enfin, à ceux et celles que l'argent gagné par Isabelle Boulay les agace au point de les empêcher de dormir, personne ne vous oblige à acheter ses CD et on ne vous tord pas le bras non plus. Quand à moi, je ne peux que tarir d'éloges à son égard, car je suis profondément amoureuse de ses douces mélodies et de sa beauté. Isabelle, ta musique est un vrai baume pour le coeur. Merci pour ce que tu fais et merci d'être celle que tu es. Je suis très fière de toi et je t'admire grandement. Longue route à ta carrière et vivement ce vent de renouveau qui nous apporte bonheur et fraîcheur. Un pur plaisir.
Geneviève Turcot
Un vent nouveau pour Isabelle (votez pour cette réaction)
Chers lecteurs chères lectrices,
Je veux tout d'abord m'adresser à tous les détracteurs d'Isabelle Boulay, car je suis triste et outrée par certains commentaires. De un, à tous ceux et celles qui disent s'endormir et s'ennuyer à écouter des «ballades sirupeuses et mélancoliques», vous avez le droit et c'est votre opinion. Mais sachez que vous n'avez peut-être pas frappé à la bonne porte et que ce genre de musique ne tombe peut-être pas dans votre créneau. De deux, à tous ceux et celles qui croient et affirment qu'Isabelle et ses compatriotes feront de nos adolescents une génération de dépressifs et de déprimés de la vie, je vous dis moi que ce ne sera certes pas pire que la lignée de fuckés enragés qu'a engendré le rock alternatif métal et toute cette brochette de styles qui rendent complètement fous et débiles si vous ne l'êtes pas encore tout à fait. De trois, à ceux et celles qui se demandent pourquoi Isabelle nous offre un album country, vous n'avez sans doute rien compris et vous devriez peut-être l'écouter parler de ses origines. Enfin, à ceux et celles que l'argent gagné par Isabelle Boulay les agace au point de les empêcher de dormir, personne ne vous oblige à acheter ses CD et on ne vous tord pas le bras non plus. Quand à moi, je ne peux que tarir d'éloges à son égard, car je suis profondément amoureuse de ses douces mélodies et de sa beauté. Isabelle, ta musique est un vrai baume pour le coeur. Merci pour ce que tu fais et merci d'être celle que tu es. Je suis très fière de toi et je t'admire grandement. Longue route à ta carrière et vivement ce vent de renouveau qui nous apporte bonheur et fraîcheur. Un pur plaisir.
Geneviève Turcot
Gege- Nombre de messages : 1103
Age : 43
Localisation : Montréal-Est (Québec)
Date d'inscription : 30/03/2007
Re: Interviews - De retour à la Source (14/04/2007)
Tout à fait d'accord avec toi gégé!
Mais c'est interressant de voir les commentaires des autres. ça donne du piment dans tout ça. On est comme on est, et on ne peut pas plaire à tout le monde. Parcontre ce qu'il faut apprendre, c'est de passer au-delà des préjugés et donner une critique fondée. Et pour nous, peutêtre avoir une image un peu plus objective de "notre" Isabelle.
Mais c'est interressant de voir les commentaires des autres. ça donne du piment dans tout ça. On est comme on est, et on ne peut pas plaire à tout le monde. Parcontre ce qu'il faut apprendre, c'est de passer au-delà des préjugés et donner une critique fondée. Et pour nous, peutêtre avoir une image un peu plus objective de "notre" Isabelle.
petite-vallée- Nombre de messages : 1772
Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 24/04/2006
Re: Interviews - De retour à la Source (14/04/2007)
Bravo Geneviève pour ton texte très bien écrit! Je suis d'accord avec toi mais il faut laisser les gens s'exprimer même s'ils ne vont pas dans notre sens. Je connais très peu de fans d'Isabelle dans mon entourage. C'est la réalité et je ne suis pas étonnée. A chacun ses goûts, musicaux ou autres. Si tu veux lire de belles choses sur elle, c'est ICI que tu les trouveras. Je sais bien que ça fait de la peine quand on "s'attaque" à quelqu'un qu'on aime mais voilà, c'est la vie et on n'y peut rien. Mais, elle est quand même belle, la vie
laure- Nombre de messages : 1506
Age : 52
Localisation : Les Verrières SUISSE
Date d'inscription : 23/04/2006
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